vendredi 6 décembre 2013

C'est bien d'être chef, finalement !

Je l’ai dit dans un autre blog, je travaille actuellement à un très gros projet avec ma chef. Disons que je coordonne la partie fonctionnelle et elle tout le reste : les aspects organisationnels et techniques et qu’on se seconde mutuellement dans toutes les actions qui en découlent.

Ceci se passe dans un contexte particulier : le directeur de notre département est parti il y a un mois ou deux. Son intérim est assuré par une personne du même niveau hiérarchique que ma chef (en fait, ils sont deux à ce niveau…) mais qui n’a pas nécessairement une vision dans ce qui est fait dans un service parallèle au sien qu’il continue d’ailleurs à diriger. Tout ça se passe à merveille, je travaille avec eux depuis le quatre décembre 2003 autant dire dix ans pile poil, ce qui nécessite bien un billet dans ce blog laissé à l’abandon.

Le projet est vraiment gigantesque mais je ne peux pas en dire plus. J’en ferai un billet en décembre 2023.

D’ailleurs, ceci est un blog privé. Ca m’amuse de penser que deux personnes qui participent au projet risquent de tomber sur ce billet dans Facebook…

Toujours est-il que nous devons aussi gérer le quotidien. Comme la chef n’a pas le temps de prendre de tout lire et qu’elle n’a plus de directeur pour lui renvoyer la balle, tout ce qui couvre les volets fonctionnels du service me tombe sur la poire. Elle n’est pas disponible, non plus, pour les autres qui viennent donc me poser les questions auxquelles elle aurait du répondre. Comme il n’y a plus de N+2 disponible pour les volets applicatifs, ces autres devraient aller la voir mais finissent dans mon bureau à côté du sien.

Je dois donc prendre des tonnes de décisions de manière expéditive sans pouvoir demander l’aval de la moindre hiérarchie sauf si ça engage réellement la boite.

Finalement, c’est assez bien d’être chef sans avoir le moindre collaborateur à gérer.

lundi 30 septembre 2013

Les anciens...

On avait le pot de départ du directeur. A quelques années de la retraite, il retourne au siège pour une nouvelle mission. Ca faisait plus de vingt ans qu’il bossait dans le domaine. Il y a eu plusieurs discours rappelant la carrière et tout ça. D’autres directions de la boite étaient bien sûr invitées, de même que des fournisseurs.

Tu te rappelles, en 1995, quand on a fait tel projet et tout ça…

Pendant les discours, j’étais avec Pascal, un des fournisseurs. Je le connais depuis 1987, année où, tous les deux, nous avons commencé dans la vie active.

Je lui demande donc : mais tu es le plus ancien, dans ton service (la division « logiciels » d’un constructeur d’automate). Il me répond par l’affirmative.

Comme j’en parlais avec Bab, hier, par mail, de cette ancienneté. Je dis à Pascal, dis moi, j’ai bien l’impression qu’avec Micheline (qui était présente, aussi) et Lionel (qui bossent pour une boite équivalente), nous sommes les plus anciens, en France, dans ce domaine.

Il s’était fait la réflexion, aussi…

samedi 27 juillet 2013

Quand les gendarmes s'ennuient

Ça fait 29 ans que je n'habite plus Loudéac et que j'y viens seulement en week-end. Toutes les semaines jusqu'en 1996 et toutes les trois semaines depuis une douzaines d'années. 

Nous sommes fin juillet. Il y a peu de monde. 

Il n'empêche que je n'avais jamais vu aussi souvent les gendarmes. Vraiment (sauf pendant les week-ends spéciaux festival de musique ou connerie comme ça). Hier, en arrivant en car, je les ai vus faire un contrôle radar à un endroit où je ne savais pas qu'il était possible de faire un excès de vitesse. 

Le soir, ils circulaient partout pour faire des contrôles d'alcoolémie. Aujourd'hui, en fin d'après-midi, ils étaient devant le bistro dans une voiture banalisée à attendre. Ce soir, ils font des rondes. 

La question : pourquoi une telle activité ?
1. Ils s'ennuient ?
2. Ils ont un nouveau chef ?
3. Le Préfet est en vacances et le remplaçant balise ?

Blogroll

Dans mon dernier billet, j'avais mis une illustration animée avec un type qui décapsulait une bière avec son pied. C'était assez drôle. Le problème est que le "gif animés" sont repris par les blogsrolls dynamique des autres blogs et "mes" animations animent aussi les autres blogs. C'est pénible. D'où ce billet avec une photographie plus plaisante.

vendredi 12 juillet 2013

Glander au boulot (précisions)

Dans mon dernier billet, j’expliquais que j’avais passé une partie de ma vie à glander mais il ne faut pas qu’il soit pris de travers. Je vais donc y apporter quelques précisions.

Le contexte

Au milieu des années 90, on ne savait pas comment allait évoluer le commerce électronique. Il y avait de la fraude, à l’époque, qui a diminué ensuite. Il n’empêche qu’on pensait que les PC seraient équipés de lecteurs de cartes à puce ou que des périphériques de lecture de cartes à puce allaient se développer.

Il était donc logique que le groupement dispose des moyens de répondre aux demandes d’agrément. Il fallait une personne à temps plein : elle n’a pas eu de boulot, tant mieux pour moi et tant pis pour les vendeurs de lecteurs de cartes à puce.

C’était il y a près de 20 ans…

Ensuite, le GIE avait récupéré un expert GAB, quasiment un des seuls du marché. Mon boulot était utile et mon poste parfaitement justifié.

Le seul du marché

Dans la fin des années 90, trouvez-moi la liste des types qui avaient une expérience de développement de logiciels GAB pour plusieurs éditeurs et pour plusieurs banques et qui avait acquis, par le hasard des évolutions de carrière, une expérience de consultant…

Il n’y avait qu’un seul type d’une trentaine d’années et donc à un tarif raisonnable.

La rentabilité

Quelques actions que j’ai menées ont largement financé mon poste.

Je racontais hier, par exemple, que j’avais fait les spécifications EMV pendant mes heures de glande. Si ça n’avait pas été le cas, elles auraient probablement coûté au moins une année de travail d’un consultant « normal », sans compter des heures et des heures d’encadrement…

Je pourrais multiplier les exemples… Tiens ! Quand j’ai fait les cartes de test, les dossiers ont été faits en un temps record. Si la boutique avait fait le processus normal et affecté un chef de projet de la maison qui n’aurait pas connu tous les dossiers puis un consultant pour l’assiste, ça lui aurait coûté deux fois plus cher.

Glander n’est pas coûter. Telle est ma devise.


lundi 1 juillet 2013

Arnaques aux cartes bancaires

Le Parisien fait son sujet du jour à propos des arnaques aux cartes bancaires. Au moins, ça fait parler dans les bistros. Je me demande si je vais être payé en heures supplémentaires pour répandre la bonne parole ? Ou alors, je fais des notes de frais pour mes bières. 

Les copains qui connaissent mon job (ils ne sont pas nombreux, j'ai tendance à mentir pour éviter de me lancer dans des explications oiseuses) sont pliés de rire et en rajoute une couche. 

vendredi 31 mai 2013

Séminaire : matin

Mal dormi, mais peu importe. Les consignes sont claires : il faut avoir libéré les chambres pour 8h30. Me réveillant vers 7h10, je glande un peu puis vers 7h20, je décide d'aller prendre mon petit déjeuner avant les autres puis de remonter faire ma toilette. Je mets de l'ordre dans ma tignasse et j'y vais. 

Il y avait déjà une quinzaine de personnes qui attendaient. L'horreur : obligé de parler aux gens, la tête dans le cul. C'étaient les plus vieux, déjà lavés, avec leurs bagages, qui attendaient l'ouverture de la salle de restaurant. J'avais oublié qu'il y a des gens matinaux qui aiment bien discuter. 

A 7h45, je termine. Les plus jeunes affluaient, déjà toilettés, avec leurs bagages. J'étais donc le seul à être descendu avant la douche. 

Les gens sont étranges. 

Dans la chambre, je vais pour faire ma revue de blogs (mon organisation était faite aussi pour optimiser la charge de l'iPhone et de l'iPad pour tenir la journée sans rechargement) : pas un seul billet de blog dans mes abonnements... Étrange (mais couché tard, j'avais fait un tour vers 3h). 

Hop ! Je serai le premier !

Séminaire - la suite

Dans mon précédent billet, je racontais ma première journée de séminaire. Dans les commentaires, Olympe me demandait si je ne jouais pas au fayot. La réponse est claire : pas du tout. Je vais en donner les raisons avant de décrire la suite. 

1. Personne ou presque ne lit ce blog. 

2. Je ne dis jamais de mal de mon employeur ou de tout ce qui a un rapport avec mon milieu professionnel dans les réseaux sociaux : c'est interdit. Donc tous les billets que je peux faire sont nécessairement positifs. 

3. Je ne suis pas du tout mondain et je crains l'ambiance prout prout qui règne dans ces machins professionnels que j'ai bien connue quand j'étais consultant. Là ça n'a rien à voir et je suis agréablement surpris. 

4. On m'avait dit que c'était dans un Club Med et j'ai horreur de ces machins. Or CE Club Med ressemble plus à un hôtel haut de gamme qu'à un Club Med. Je suis agréablement surpris. 

5. Quand on nous a parlé d'une première journée "ludique", j'ai craint le pire, genre machin réservé aux cadres avec saut à l'élastique ou conneries dans une piscine. Or il s'agissait d'un machin "culturel" pour découvrir une région de France, soit une de mes activités préférée pendant les vacances. Je suis agréablement surpris. 

Voila. 

Tant que je suis au clavier, je vais raconter la suite de la journée. 

19h : discours du chef, résultat du rallye, cocktail. Les verres n'étaient pas à volonté. Le nombre de cocktails était limité à 2 par personne ce qui fait que je n'ai pu en boire que trois. 

21h : repas au "Palace". Bien. 1 ou 2 verres de blanc chacun et 2 bouteilles de rouge par table de 8. Heureusement, 6 d'entre nous ne picolaient pas trop. On aurait été mal. 

22h45 : bistro. 2 bières. 

23h15 : night club. 1 bière. 

23h30 : dans ma chambre. Il y avait la queue au bar du club. 

Bien raisonnable. 

jeudi 30 mai 2013

Séminaire - première journée

Vittel est une ville d'eau. Soit. J'en ai même bu. Et du vin et de la bière mais en quantité extrêmement raisonnable. Pour l'instant. J'ai surtout éclaté ma bouteille de 50 cl d'eau qu'on nous avait donnée dans la poche de mon jean, si bien que je suis le seul à avoir le pantalon trempé. 

La ville de Vittel semble très triste mais le Grand Hôtel qui appartient au Club Med est magnifique, surtout les parties communes (les chambres sont très correctes).  

Arrivée vers 13 heures. Cocktail sans alcool pour l'accueil. Puis repas. Buffet très bien. Vin nul. Découverte des chambres. Wifi hors de prix. 

C'est un truc que je ne comprendrai jamais ! Nous avons une prestation qui doit faire environ 200 euros (au pif avec la nuit et trois repas) et il faut ajouter la wifi pour 4 euros de l'heure ou 12 les 24. C'est grotesque. Vous me direz qu'on ne vient pas au Club Med pour surfer sur internet ! Et bien moi, si... Tant pis ! La 3G passe très bien et l'iPhone fait un très bon modem, avec la connexion partagée. 

Début du grand jeu vers 15 heures. Un rallye dans la ville et le parc avec des exercices "physiques" et des questions sur l'histoire. Les exercices étaient rigolos. Nous étions comme des vrais gosses dans ces machins dont j'ai horreur, en principe. J'ai participé à un : par binôme, un devait faire un circuit avec des palmes et les yeux bandés, l'autre le guidant sans avoir droit de le toucher et de dire "à droite", "à gauche" et "tout droit". 

Les questions étaient de deux types : certaines pour prouver que nous avions trouvé le lieu (ou monument) demandé et d'autres pour trouver le lieu suivant. La routine. Ils nous avaient donné des prospectus touristiques pour nous aider. Je raconte çà pour signaler un truc qui m'a troué le cul : aucune des questions posées n'avaient une réponse trouvable sur Internet avec un smartphone. J'ai même vérifié après avoir eu la réponse. Et Google Maps nous a planté plusieurs fois. Ce qu'il y a de rigolo, c'est que sur notre équipe de 10, nous étions 3 ou 4 à préférer internet aux dépliants. Dès que j'ai compris que le jeu était bien préparé, j'ai utilisé le papier et même trouvé des réponses rapidement. 

Notons par ailleurs que les informations sur Vittel que l'on peut obtenir avec Google sur un smartphone (et même une tablette) sont assez réduites...

Ça fait cinq ans que je bosse dans la boîte. Nous sommes une centaine répartis sur deux sites. Ce jeu m'a permis de rencontrer des gens que j'ai souvent par téléphone ou mail. Cette première partie est très positive.

mercredi 29 mai 2013

Séminaire de rien !

Demain, je pars pour deux jours en séminaire à Vittel. Ça ne s'invente pas. Compte tenu de la structure de notre boîte, c'est nécessaire. A priori, première journée de détente et travail vendredi. 

Ce qu'il y a de bien, avec les collègues, c'est que ça nous gonfle tous mais qu'on est d'accord sur l'utilité de la chose. On devrait donc revenir de bonne humeur. 

Tenue décontractée exigée. Je devrais pouvoir le faire mais la météo n'est pas avec nous. 

La conséquence est que je serai beaucoup moins présent dans les blogs.

Tant pis. 

J'espère qu'il y a une buvette à l'hôtel. Le contraire me paraîtrait surprenant. J'en connais qui auront la gueule de bois vendredi. 

vendredi 17 mai 2013

Aidons @llabrouche à gérer son blog

Laurent, quand on veut commenter ton blog, le machin nous demande de saisir un code pour vérifier qu'on n'est pas des robots qui spamment. Voir les deux illustrations ci-dessous. 

1. C'est très chiant et ça ne sert pas à grand chose.
2. Sur un smartphone c'est chiant, très chiant. Presque impossible. 
3. Quand on est saoul, c'est très difficile. 
4. Quand on est saoul sur un smartphone, il faut être un génie. 

Je suis un génie, j'ai pu commenter. Et je peux même faire un billet de blog. 

Dans les options des commentaires de Blogger, tu décoches l'option verification des mots. 





jeudi 16 mai 2013

Un nouveau blog

Un collègue a découvert mon blog (celui-ci...) et lis mes conneries. Il vient de créer le sien. Ceci est une page de publicité. Vous pouvez troller.

mardi 30 avril 2013

Commentaires

Je supprime le système de commentaires Google+ sur ce blog, j'ai eu assez de mal à m'en sortir hier, pour deux répondre à deux commentaires, avec simplement mon iPhone.

Terminé....

dimanche 28 avril 2013

La blonde rose

Une blonde se pointe. Jo me dis : "vas-y, elle est gourmande". Je regarde. Elle a une robe rose. "Non merci je n'ai plus faim".

Je vais aux toilettes. Je reviens. Elle occupait ma place, au comptoir. Devant mon demi. Sacrilège.

Elle pelotait Jo qui me dit : "vas y ! Tu peux faire un papier pour ton blog."

"Encore ?"

"Oui".

Dont acte.

J'ai récupéré mon demi.

Star déchue

Mon pote Philippe vient de partir. Je suis seul au comptoir. Jo me rejoint avec sa bande de copains ivrognes.

Un jeune type arrive. 20 ans ?

"Bonjour, je suis un lecteur de ton blog, je voulais te saluer".
"Ah ! Merci ! Salut ! Lequel ?"
"Heu..."

samedi 27 avril 2013

Dans la tête

Le patron engueule la serveuse pour rire.

Elle : "on est jeunes. Faut qu'on s'amuse".
Moi : "mais non, on n'est pas jeune"
Le patron : "mais si, c'est dans la tête tout ça"
Moi, bougon : "si ça pouvait être dans la bite"

Oups. La serveuse était toujours là et éclate de rire. Communicatif.

jeudi 25 avril 2013

Internet coupé...

Surprise ! Hier, après déjeuner, mon accès Internet du bureau était coupé. J’ai immédiatement pensé à une décision « administrative » vu le message d’erreur affiché. Je téléphone au SAV qui me confirme qu’ils ont bien reçu une liste de personnes à qui il fallait couper l’accès Internet. Stupeur ! Me voilà bien ! Il ne me reste plus que l’iPhone, notamment pour accéder à mes mails (et publier des billets de blogs mais ça ne rentre pas vraiment dans mes attributions).

Je fais donc le nécessaire auprès de mon DRH qui passait par hasard dans mon bureau à cette heure-là (on est installé au même étage)…

Aujourd’hui, un collègue vient me voir : il a le même problème. Cela me soulage : ma radiation n’était pas due à une utilisation abusive (qui ne l’est même pas puisque j’utilise déjà beaucoup l’iPhone)…

En fait, c’est une direction où nous étions avant avril 2008 qui a fait le ménage dans ses listes et a viré l’accès des gens qui ont été embauchés par elle mais qui ne travaillent plus pour elle ce qui n’a rien de surprenant compte tenu de l’organisation en différentes entités juridiques de la société et du fait que l’on soit maintenant détachés dans une filiale d’une filiale…: on n'est plus "visible" pour eux.Ceux qui ont été embauchés avant d'entrer dans cette direction ont conservé leur accès. Ceux qui sont entrés après la création de la filiale aussi...

J’ai eu peur.

mardi 23 avril 2013

Pensées de métro

Il y a un jeune Chinois avec un chien dans le métro. Il lui parlait en Chinois. Pendant quelques instants, j'ai eu une pensée incongrue. Je me suis d'abord dit que le type était con : le chien ne peut pas comprendre. Puis, je me suis que je suis trouvé con : le chien devrait comprendre le Chinois.

Il y a un petit blond dans le métro, l'air vaguement efféminé. Il a une rose à la main. Je me suis demandé s'il allait faire sa demande en mariage.

Ça me fait penser au mariage pour tous. On a le sentiment d'en voir bientôt le bout. Mais étrangement, je ne suis pas satisfait. C'est grave, docteur ? On devrait être soulagés mais comme se machin nous a occupés six mois, c'est le sentiment de vide qui domine.

Ceci est renforcé par le fait d'être dans une rame de métro peu remplie avec des gens calme, presque tristes. Une espèce de jeune connasse à côté de moi écoute de la musique trop forte.

vendredi 19 avril 2013

Bilan de formation

J'ai gagné un stylo. A part ça, hier soir, je voulais faire un billet pour décrire beaucoup mieux les types de participants, entre les désabusés, les scolaires, les fayots,... J'en ai un petit peu parlé dans je ne sais quel billet.

Finalement, au bout de 3 jours, on finit par connaître tout le monde et par apprécier chacun. C'est ma première formation depuis 25 ans, après 4 ans dans cette boîte. J'ai forcément un vision différente d'un type qui a quinze ans de boîtes et vu plusieurs réorganisations, d'un jeune qui fait sa première formation après la sortie de l'école, d'un type qui bosse dans une Direction Départementale (alors que je suis dans une filiale du siège), d'un gugusse qui est en relation avec la clientèle,...

Quant aux fayots que j'avais repérés, je me suis planté. J'ai presque honte. Pour moi, mon job, c'est avant tout de faire des projets informatiques. J'oublie souvent que c'est aussi de gérer - de manager - des collaborateurs. Ceux que je voyais comme des fayots sont en fait ceux qui intègrent à leur boulot cette dimension de gestion humaine et qui prenaient donc plus à cœur que moi cette formation. C'est aussi un volet que j'oubliais quand je dirigeais des centres de vacances avec les éclaireurs. Je pensais aux mômes, à l'animation, à l'intendance,... mais assez peu à la formation des animateurs.

Avec les éclaireurs, on faisait souvent des "matchs d'impro". Il s'agit d'improviser des saynètes sur des sujets tirés au sort. J'étais très mauvais.

Pendant la formation, il y avait des cas pratiques où il fallait improviser des scènes de la vie professionnelle. A chaque fois que l'animatrice cherchait des volontaires, j'étais scotché par le trac. On ne se refait pas. J'ai réussi à passer à travers de tout.

J'ai appris plein de trucs... qui me feront probablement voir différemment mes propres chefs !

Commentaires Google+

Afin de faire quelque tests, j'ai activé les commentaires en mode Google+ sur ce blog. N'hésitez pas à commenter, pour voir.

mercredi 17 avril 2013

En formation de manager

Je termine ma première journée de formation professionnelle sur les trois prévues. Du coup, je suis coupé de l'actualité depuis ce matin et j'ai une heure de bus pour faire un billet.

Le thème tourne autour de la première expérience de management. Sur les onze participants, cinq ont déjà une première expérience de quelques mois. Les six autres en envisagent à plus ou moins long terme de diriger une petite équipe.

Qu'est-ce que je fous là, moi ? Voilà la question que tu pourrais te poser vu que je me la pose moi-même... La probabilité que je devienne manager à brève échéance est assez faible : vue notre organisation, nous n'avons pas de responsabilité hiérarchique sur nos collaborateurs (en français, nous ne faisons pas les entretiens d'évaluation).

Travaillant dans une grosse boîte depuis cinq ans (presque jour pour jour), j'ai le droit à des formations mais compte tenu de l'activité, l'occasion ne s'était pas présentée. J'ai fait deux propositions : une technique (qui m'intéresse autant pour les blogs que pour le boulot) et, celle-ci, plus liée à la carrière professionnelle. On m'a donc proposé cette dernière, j'ai accepté par principe et je le regrette pas alors que ce matin, j'y allais vraiment à reculons.

Ou presque. Ma curiosité intellectuelle était titillée : comment former quelqu'un à manager ? Tous les chefs que j'ai eus en 26 ans se sont retrouvés managers "par hasard" au fil du déroulement de la carrière. En outre, ayant été consultant 21 ans, je n'ai eu un manager que pendant 18 mois. Le reste du temps, j'étais géré directement par celui qui avait le rôle de directeur commercial... Le métier de consultant a ceci de particulier puisqu'on ne fait pas le boulot pour son patron mais directement pour un client. Faut être philosophe.

La formation est bien structurée mais on apprend beaucoup plus par les échanges avec les autres et les réponses de la formatrice lors d'espèces d'exercices que lors des "présentations magistrales" de cette formatrice.

J'y ai quand même "appris" deux ou trois choses essentielles mais je ne peux pas en dire plus : nous avons un engagement de confidentialité. Rien de ce qui est dit dans la salle ne peut être répété pour la principale raison que nous parlons beaucoup d'expériences réelles.

Cela étant les salariés devraient allaient en formation de manager pour comprendre pourquoi ils sont traités ainsi.

Ça finit de bonne heure et le bus est en avance, ça me fera une heure de plus à la Comète.

En formation !

Ma première formation depuis... 25 ans !

"Réussir dans sa première fonction de manager"

Tout un programme... Moi qui ai déjà dirigé des équipes de 40 personnes.

mercredi 3 avril 2013

L'autre bout de la lorgnette

Il y a plusieurs manières de voir l’affaire Cahuzac. Il y a bien sûr le scandale et « la gauche morale », celle à laquelle je croyais, clouée au pilori par un homme empêtré dans ses mensonges, un ministre chargé de la lutte contre la fraude fiscale qui a probablement été un fraudeur fiscal.

Et il y a l’autre, celle vue des réseaux sociaux, des médias, … Bien plus rigolote et évocatrice de notre société.

Je parcourais Twitter, à midi. Les twittos sont plus intéressé par taper sur Jean-Michel Apathie qui est obligé de se justifier pour ne pas avoir cru sur parole Médiapart, comme moi.

« J'estime que ma crédibilité n'est absolument pas remise en cause. » « Depuis le début, je demande à Edwy Plenel s'il a des preuves dans cette affaire. Il me répond que oui. Pourquoi ne les publie-t-il pas, alors ? C'est ce que j'ai toujours demandé. Je n'ai rien contre Mediapart. J'ai juste toujours dit que je ne savais pas si Cahuzac avait un compte en Suisse. ».

Pareil ! Me voila à défendre Apathie. Ce qui fait plaisir, c’est que le Canard Enchaîné est sur la même longueur d’onde. Il, « dans un éditorial signé par son rédacteur en chef Louis-Marie Horeau, juge qu'il n'y a « rien d'étonnant à ce que la grande majorité des médias, Le Canard compris, ait regardé le début de la pièce avec prudence et circonspection », même si « le héros involontaire donnait du grain à moudre, en multipliant les maladresses troublantes ». « Lorsque le rideau s'est levé, voilà quatre mois, il n'y avait guère, sur scène, qu'une conversation téléphonique captée par hasard. Une voix, dont il fallait croire, sans preuve tangible, que c'était celle du ministre, évoquait l'existence d'un embarrassant compte en Suisse » »

C’est aussi l’histoire d’un couple fortuné qui entame une procédure de divorce. Les sommes enjeux sont importantes. Comment sera partagé le gâteau ?

« Selon les informations du Canard Enchaîné, la femme de l'ancien ministre, Patricia Cahuzac, aurait engagé en octobre 2011 des détectives privés pour enquêter sur son mari. » Un détective déclare : « très vite, nous avons découvert que des officines travaillaient à la recherche d'informations compromettantes. »

« "L'officine" évoquée par Le Canard Enchaîné serait rapidement arrivée à contacter [un] inspecteur des Impôts à la retraite, l'auteur d'une lettre de dénonciation évoquant la possession d'un compte occulte en Suisse par le ministre du Budget. »

M. Cahuzac est un membre important du Gouvernement mais, à l’époque de l’enquête, il n’était qu’un brillant politicien de l’entourage de François Hollande, candidat à la Présidence de la République. L’avocate de Mme Cahuzac est la sœur de M. Copé, patron du parti qui « portera » le principal candidat, Nicolas Sarkozy, président sortant, opposé à François Hollande.

« L'affaire, qui a désormais valu à Jérôme Cahuzac son portefeuille ministériel est digne d'un polar financier. Selon Mediapart, le compte en Suisse présumé aurait été transféré à Singapour, un compte auquel n'aurait pas accès l'épouse du socialiste. Heureux hasard selon Le Canard Enchaîné, Patricia Cahuzac aurait reçu la visite à son cabinet en mai 2012 d'un patient qui n'avait aucun problème de cheveux. La raison de sa visite : des informations sur le compte suisse de son époux, qu'il mettait à sa disposition contre 3 000 euros. Toujours selon Le Canard Enchaîné, Patricia Cahuzac l'aurait alors mis à la porte. »

Voilà comment je voyais l’affaire, jusqu’à hier soir et « l’aveu ».

Tel que je le comprends, pour éviter de payer trop cher pour son divorce, Jérôme Cahuzac fait transféré un compte « oublié » de Suisse à Singapour et des détectives privés payés par sa femme trouve des traces. Alors que l’avocate est la sœur du patron de l’UMP, l’affaire aboutit dans les mains de la presse.

Elle en devient une affaire politique, avec d’incessants petits juges sûrs d’eux.

Avant-hier soir, on ne savait rien.

C’est depuis hier soir que c’est très grave parce que le peuple de gauche a le sentiment d’avoir été trahi et doute. Le peuple de gauche ? Bah ! J’aurais pu dire « le peuple » mais il me semble que, à droite, on attend moins de la gauche.

On reproche à un journaliste de se justifier. On reproche à un ancien ministre d’avoir menti. Un mensonge d’un ministre ou le doute d’un journaliste deviennent plus grave qu’un détournement fond ou une trahison du peuple.

Voila Twitter.

Ca me laisse pantois.

On me reproche - ailleurs - de défendre de Cahuzac. Moi, je défends tout le monde. Mais j'ai envie de répondre à ce qui me critiquent : et maintenant, on fait quoi ? Ayrault doit démissionner ? Ca nous fera une belle jambe. Hollande doit dissoudre l'Assemblée ? Vous voulez le retour de la droite...

On a une seule solution : se serrer les coudes. De toutes manières, le mal est fait. Il est terrible.

jeudi 21 mars 2013

L'affaire H

Vous vous rappelez l’affaire Humpich ? Je vais citer Wikipedia : « En 1997, il met en évidence une faille dans le système de sécurité des cartes bancaires. Cette faille permet de créer des cartes acceptées par les terminaux, mais non liées à un compte bancaire.

Épaulé d'un avocat, il tente – sans succès – de négocier son « savoir-faire » auprès du GIE des cartes bancaires. Pour démontrer la faisabilité de cette technique, il effectue une démonstration publique de la vulnérabilité des cartes en retirant un carnet de tickets de métro au moyen d'une carte de sa fabrication dans un distributeur automatique. Cette tentative lui vaut une perquisition, la saisie de son matériel et une mise en garde à vue.

Il est jugé le 25 février 2000, « coupable de falsification de cartes bancaires et d'introduction frauduleuse dans un système automatisé de traitement ». Et cela, malgré de nombreux soutiens envers son geste, qui a mis en évidence des failles techniques et de conception à corriger dans ces cartes bancaires. Il est condamné à 10 mois de prison avec sursis et s'est ensuite désisté de la procédure d'appel qu'il avait lui-même engagée. À l'issue de cette condamnation, il écrit un livre, Le cerveau bleu, pour relater sa version de l'affaire. »

A cette époque, je bossais en relation avec le GIE en question. Etant spécialiste dans le domaine, nous avions un penchant naturel pour défendre le système : nous étions payés pour le mettre en place. 15 ans après, je dirais que le gars a fait preuve de bien de naïveté ! Je pense que, à l’époque, il y aurait eu une trentaine de millions de cartes en circulation. « Nous » ne pouvions pas prendre le risque de penser qu’elles étaient vulnérables.

Suite à cette affaire, Jean-Pierre Brard qui était député apparenté communiste (que j’ai beaucoup, notamment pour son humour) a pondu un rapport parlementaire. « Le présent rapport d'information constitue l'aboutissement d'une démarche entreprise en mai 2000, peu de temps après que l'importante médiatisation de l'« affaire Humpich » eut instillé le doute sur la sécurité du système français des cartes bancaires. » Je vais résumer la partie qui nous concerne, à très grosses mailles. Quand un client paye par carte bancaire, dès lors que son code confidentiel est saisi, il est responsable du paiement et sera débité. Au nom de la protection (justifiée, je ne fais pas ce billet pour juger) du consommateur, il aurait été envisagé de retirer cette responsabilité.

J’ai résumé mais évidemment ça a fait beaucoup de bruit chez nous, généré beaucoup d’inquiétude… Le paiement par carte n’aurait pas pu se développer. Imaginez les impacts sur votre vie quotidienne… Vous auriez du mal à payer une autoroute ou des achats sur Internet (ben oui, si le code ne garanti rien, un paiement sans code serait probablement interdit).

Peu importe… Je voulais juste dire que « l’affaire Humpich » était importante pour nous.

A l’époque, le Canard Enchaîné avait fait un article complètement à charge sur les banques, au sujet de l’affaire Humpich. Tout était passé en revue : le système n’est pas sûr, les banques ont fait du chantage à Humpich qui ne voulait que le bien de la cause commune…

Or, c’était Humpich qui était venu voir les banques en disant « vous me payez ou je dis tout » (ce n’est pas une affirmation de ma part, juste le ressenti de l’époque).

Le Canard n’avait pas dit que le système n’étant pas sûr, nous étions en train de préparer d’importantes évolutions.

Surtout, il n’avait pas dit que le système « pas sur », celui de paiement par carte à puce français, était le système de paiement le plus sûr au monde (à l’époque, il n’y avait des puces que chez nous) et le seul qui garantisse le commerçant et le client. A l’étranger, une carte volée pouvait être utilisée : il fallait uniquement que le client signe le ticket… En France, une fausse signature n’était pas possible et le commerçant est garanti d’être payé !

Je me méfie donc parfois des affirmations de mes journaux préférés.

Je vais faire un raccourci débile : en popularisant cette affaire, le Canard Enchaîné a quasiment généré un rapport parlementaire dont une des conclusions aurait pu être de faire en sorte que les banques ne développent plus les cartes bancaires. On aurait l'air malin, aujourd'hui, à avoir des banques qui ne facilitent pas les paiements par Internet...

La conséquence politique aurait été grave : il aurait fallu passer par des organismes de crédit (donc avec intérêts) étrangers pour pouvoir payer par carte. Le tout, au nom de la protection du consommateur et de la lutte contre les méchantes banques libérales...

C'est bizarre... Tous les pays du monde adoptent le paiement par carte à puce, depuis...

lundi 11 février 2013

La position démissionnaire

Ce titre excellent est l’œuvre de @dedalus. Rarement Twitter n’avait connu une telle activité, les gens semblent passionnés par cette information qui n’en est pas une (le pape a compris qu’il était trop vieux pour faire son boulot, il se tire). La seule information qui aura le moindre intérêt est la nomination de son successeur.

Je n’ai trouvé aucun jeu de mot stupide à faire. J’ai juste dis que le prochain pape serait une femme, lesbienne, musulmane et noire.

A part ça, je m’en fous.

Chaud aux fesses

Je racontais qu'un de mes collègues a trouvé ce blog à partir de mon compte Twitter @nicolasjegou !

C'est rigolo. Ce week-end j'ai reçu un SMS de Véro, une collègue, me disant qu'on parlait de mon compte Twitter sur iTélé, parce que j'aurais fait des jeux de mots à propos de l'affaire Findus. Ces jeux de mot ont été repris aussi par Rue89, France Inter, Canal+,...

Du coup, j'ai fait quelques recherches. C'est un certain @jegoun, taulier de http://jegoun.net, http://aubistro.com, http://aubistrogeek.com et http://macomete.com qui a envoyé ces tweets. Il a même http://lefuroscope.com !

Ce type avait créé @nicolasjegou et http://nicolasjegou.com pour échapper aux recherches de ses collègues de travail. Je sens qu'il est cerné...

Laurent, fais pas le con !

A la réflexion, je me demande comment Véro a su que c'était moi. Elle n'a pas "supposé", elle a immédiatement compris. Je l'ai moi-même compris en lisant son SMS et je n'ai pas cherché à nier (elle aurait fait des recherche Google). Et en discutant avec elle, ce matin, j'ai vu qu'elle n'avait pas eu le moindre doute. 

Et ce midi, en déjeunant, j'ai fait le constat : si elle a compris, toutes mes relations professionnelles qui ont vu Canal+ ou iTélé ou qui ont lu Rue89 ont compris aussi. J’espère qu’elles ne vont pas poursuivre les recherches.

Heureusement que jegoun.net est bloqué par le proxy du boulot...

jeudi 7 février 2013

Le préposé à l'ascenseur fou

Dans la tour, quatre ascenseurs desservent notre étage. Nous les prenons souvent car nos salles avec les machines sont au quatrième sous-sol (qui donne au niveau du boulevard circulaire et a donc un éclairage presque naturel, je veux dm dire par là que ce n'est pas trop glauque).

Il y en a un qui est en panne en permanence depuis plusieurs semaines. Si j'ai bien compris, ils ne souhaitent pas le réparer car ils vont carrément remplacer les quatre cette année. Il peut rester en panne. Ce n'est pas gênant. Dans les étages desservis par cet ascenseur, seul les nôtres est occupé, en plus du rez-de-chaussée et du deuxième sous-sol (qui donne sur les rues qui circulent sous le parvis de la Défense).

En fait, il n'est pas réellement en panne mais il arrive qu'il reste coincé entre deux étages ce qui fait perdre du temps et nécessite l'intervention des services de sécurité. Le fermer était sage d'autant que certains des collègues ont une phobie des ascenseur. Une d'entre elles, par exemple, refuse de les prendre toute seule. Je lui ai expliqué que rester bloqué à deux ne changeait pas grand chose mais les phobies sont les phobies...

Un des autres ascenseurs tombe souvent en panne. Concrètement, il ne veut pas quitter notre étage. On appuie sur bouton, la porte se ferme puis se rouvre au bout de quelques secondes. Elle se referme, l'ascenseur ne bouge pas. La seule solution est d'appeler un autre ascenseur (ce qui nécessite d'en prendre un qui monte puisque l'autre est programmé pour descendre). Ce n'est pas très gênant maintenant qu'on est habitués mais au début, quand on ne pensait pas à en prendre un autre, c'était franchement pénible.

Quand il détectent la panne, les gugusses de la sécurité l'arrêtent et les survivants suffisent à notre bonheur. Ils appellent les réparateurs qui font leur job et tout rentre dans l'ordre au bout de deux ou trois heures.

Quand un ascenseur est en panne, ils mettent une affiche sur la porte. C'est grotesque. S'il est en panne, il ne vient pas. C'est un autre qui débarque.

On s'en fout...

L'autre jour, dans la lune, je me suis trompé d'étage. J'ai mis plusieurs secondes avant de m'en rendre compte. Du coup, mon ascenseur est réparti. J'en ai appelé un autre qui est arrivé. Un type de la sécurité en est sorti et a enlevé l'affiche sur la porte de l'ascenseur fou. On était au seizième et j'allais au dix-septième.

Je l'ai attendu et on est monté ensemble. A l'arrivée il a appuyé sur le 18, est sorti en courant pour arracher l'affiche sur l'ascenseur fou et est reparti.

Notre batterie d'ascenseurs dessert (?), le -4, le -2, le rez-de-chaussée et du 15eme au 26eme étage. Ce qui fait quinze niveaux si je compte bien. Du 15eme au 26eme, seul le nôtre est occupé.

Il y a donc un mec qui a fait les 15 niveaux pour enlever les affiches inutiles (surtout aux étages où il n'y a personne mais même aux autres).

Je me suis donc mis à rigoler bêtement sur le pallier (ou le palier, j'ai un trou).

Dans la journée, l'ascenseur fou est tombé trois fois en panne et a été réparé deux fois (au moins, je ne suis pas toujours dans l'ascenseur, non plus).

Le type a donc fait au moins cinq fois les 15 étages pour enlever ou ôter son affiche.

On croit rêver.

mardi 5 février 2013

Silence, on tourne !

Ce matin, quand je suis arrivé au bureau, dans le hall d'entrée de la tour, il y avait une "bande de jeunes" (20 - 25 ans) qui semblait se préparer à faire un film.

Vers 11 heures, je suis repassé par là, ils étaient en train de filmer deux lascars, un super élégant et un autre moins. Le premier, on aurait dit un mannequin, le genre de glandu que l'on voit dans certaines publicités pour les trucs de luxe dans les magasines bobos. Le genre de type qui vous fait regretter de ne pas être homosexuels et de ne pas vivre à une époque où il était de bon ton de faire passer les éphèbes à la casserole.

Ils étaient tous les deux reliés par une chaîne qu'ils avaient accroché à leurs mollets.

Cette après-midi, ils étaient carrément à notre étage. Ils filmaient dans un bureau mais je les croisais plutôt dans un autre, une espèce de bureau que nous avons pour les gens de passage, les consultants... Ils s'y maquillaient et procédaient à ce genre de trucs qu'on fait dans le métier.

Aucun des collègues ne savaient réellement de quoi il s'agissait. Nous savions seulement qu'ils avaient toutes les autorisations nécessaires.

Au moment de partir, je me suis retrouvé tout seul avec l'un d'entre eux alors j'ai posé une question maladroite du genre : "vous tournez réellement un film ?". Maladroite parce que je pensais au fond de moi "C'est quoi ce bordel que vous nous foutez, les gamins ? Vous tournez un film pour vos études ? Un genre de stage pour trous du cul ?"

Il n'a heureusement et évidemment pas compris ce que je pensais.

Il m'a expliqué qu'il tournait la prochaine publicité pour le plus grand assureur français (vous savez un machin en trois lettres avec un X au milieu entouré de A).

Quand vous verrez cette pub, à la télé, avec deux jeunes types dont un minet enchaînés par les mollets, vous pourrez boire un verre à ma santé.

lundi 4 février 2013

Salut Laurent !

Pour la première fois depuis l'existence de ce blog, un collègue est tombé dessus. Logique, il est mentionné dans mon compte Twitter et je lui avais dit que j'étais un gros utilisateur.

Pour tout vous dire, je suis étonné que ça ne soit pas arrivé avant. Je suis sur le cul. Les gens ne sont vraiment pas curieux.

Étant passionné par les réseaux sociaux et tout ce qui touche les traces laissées sur le net, je pense qu'à peu près tous mes collègues ont déjà été victimes de mes recherches.

J'ai trouvé le blog de l'un d'entre eux mais il n'est pas actif. J'étais tombé par hasard sur le compte Google+ du collègue d'aujourd'hui. Je le lui avais dit. C'est d'ailleurs à peu près le seul de l'équipe de qui j'ai trouvé le compte Facebook.

Je suis d'ailleurs surpris du faible nombre de collègues qui sont actifs dans les réseaux sociaux. Tout s'explique : quand vous passez huit heures par jour devant un PC, vous évitez pendant vos heures de loisir.

N.B. : Je précise que je fais ses recherches à des fins statistiques et pas pour espionner les gens. Je n'ai pas été lire ce que faisais l'un sur Facebook et j'ai laissé tomber le blog de l'autre quand j'ai vu que son dernier billet avait plus d'un an. .