mercredi 21 décembre 2011

Mais non, mais non, tu n'as pas changé !

« Le président veut montrer aux Français, dans une lettre ou dans un livre, qu'après des maladresses au début, il a pris la dimension de la fonction. »

Allons bon ! Il va nous refaire le coup de la rupture, du « j’ai changé » ! Quand j’ai vu cette information, je suis tombé sur le cul.

« Le président veut montrer aux Français qu'après des maladresses des débuts, il a pris la dimension de la fonction, et que celle-ci l'a profondément changé. »

Les maladresses du début ? Toutes ces erreurs qui nous coûtent 400 000 emplois industriels, un millions d’emplois en tout, 600 milliards de dette, 75 milliards de cadeaux fiscaux par an, 36 milliards de déficit commercial ! Au moins, s’il est réélu, j’espère qu’il a réellement changé…

« Un certain nombre de questions lui seront posées pendant la campagne, notamment par la gauche. Il faut les solder une fois pour toutes», ajoute un stratège de la campagne, qui énumère les sujets que pourrait évoquer le président dans ce livre: «Le Fouquet's, le Yacht de Bolloré, le “casse-toi pauvre con”, le voyage à Petra avec Carla et le fils de celle-ci, les photos à Euro Disney, la nomination avortée de Jean Sarkozy à l'Epad, la réception de Kadhafi à l'Elysée, etc. »

Mais non ! On veut du politique ! Ou alors si on parle des affaires non politiques, parlons des vraies affaires : Woerth, Karachi, Betancourt, … On s’en fout de la vie privée. Ou alors, parlons du mariage maintenu en place le temps d’une élection, juste avant un divorce.

Ou reprenons le Fouquet’s ! Ce n’est pas la question du lieu mais des invités…

Ou reprenons tout ! L’étalage d’une vulgarité, l’image désastreuse de la France à l’étranger, des professions, des régions, … insultées. Il veut s’en expliquer ? Et comme un gamin, nous dire : « ah, j’recommenç’rai plus, promis ».

Bah ! Ne nous affolons pas. Après 5 ans de Nicolas Sarkozy au pouvoir, qui lit encore des livres ?

mardi 6 décembre 2011

Rénovation

Dans l’immeuble où je bosse, il y a d’importants travaux de rénovation, relativement surprenants, d’ailleurs, puisque l’immeuble est quasiment neuf. Je suppose qu’il y a de nouvelles modes et de nouvelles normes.

Par exemple, on avait des murs plaqués de bois clair. « Ils » ont enlevé le placage en bois, ajouté une couche de laine de verre et remis un placage dans une espèce de machin blanc. Ils ont supprimé les miroirs des parties communes et sur les murs « pas plaqués » et les plafonds, ils soignent particulièrement le plâtre : à notre étage, ils en sont à la troisième couche.

Comme souvent, les travaux ne sont pas bien coordonnés. La semaine dernière, un type ponçait puis briquait notre porte en bois mais les plâtriers sont repassés et le boulot est entièrement à refaire. Pire ! Le plafond était terminé quand un mec est venu changer la climatisation (au plafond) et il a été obligé d’en scier une partie pour poser le nouveau machin.

Outre ces travaux dans les parties communes (hall d’entrée, paliers, …), les étages avec des bureaux vides sont totalement refaits. Les modifications sont importantes puisqu’ils ont posé un magnifique escalier en bois entre le rez-de-chaussée et le premier étage, ce qui évitera aux salariés de la société qui s’installera là de faire de passer par les parties communes pour aller voir leurs collègues de l’autre étage.

Les bureaux de ma boîte étant répartis entre deux étages, j’ai moi-même assez souvent à prendre ces parties communes et donc l’occasion de suivre les travaux et d’apprendre à connaître les ouvriers.

Les travaux étant importants, il y a beaucoup de corps de métier impliqués. Par exemple, ce ne sont pas les mêmes gugusses qui mettent le plâtre sur les murs que ceux qui le mettent au plafond… Il faut de tout pour faire un monde : quand ils changent les murs des cages d’ascenseur, il faut des gugusses pour démonter les boutons d’appel des ascenseurs et les machins pour afficher l’étage où ils se trouvent.

C’est en voyant arriver un petit gugusse très trapu qui était visiblement Portugais (délit de faciès, je sais !) que l’évidence m’est venue aux yeux : les ouvriers des différents corps de métiers sont d’origines différentes. Je ne suis pas spécialement physionomiste mais les plâtriers semblent du Moyen Orient, ceux qui mettent le nouveau placage d’Afrique du Nord, par exemple…

Ceci fait que quand on se promène dans les parties communes, on entend un tas de langues différents. Hier, par exemple, j’ai cru reconnaître du Kabyle (je n’y connais rien mais il est très parlé par les ivrognes dans les bistros de Bicêtre, ils retrouvent leur langue maternelle dès qu’ils dépassent les deux grammes).

Le hall de l’immeuble est très haut de plafond, l’équivalent de deux étages, probablement. Il y a un grand échafaudage pour permettre à un gugusse de refaire le plâtre du plafond. Un lascar, « visiblement » originaire du sud de l’Europe de l’Est, est là, posé. Il tient une banderole rouge et blanche pour éviter aux passants de ne pas rentrer dedans.

Ce qui pourrait m’arriver assez facilement, d’ailleurs : j’ai pris l’habitude d’utiliser ses courts déplacements pour aller faire un tour sur Twitter, la tête plongée dans l’iPhone.

dimanche 4 décembre 2011

Samedi soir

C’est bien la première fois depuis longtemps que je rentre si tard à la maison un samedi soir et sans avoir bu la moindre goutte d’alcool à part deux bières, une ou eux coupes de champagne et 6 ou 7 verres de vin, moi !

Le copain chez qui nous étions a eu la gentillesse de nous ramener jusqu’à la porte de la maison, ensuite.

Par contre, se coucher à 2 heures du matin et se lever à 6, ça ne la fait pas.

Mais c’était une excellente soirée.

Ce qu'il y a d'exceptionnel, dans cette histoire, c'est que le bougre a décidé à me faire sortir de Bicêtre, moi qui suis si casanier d'habitude...