vendredi 6 décembre 2013

C'est bien d'être chef, finalement !

Je l’ai dit dans un autre blog, je travaille actuellement à un très gros projet avec ma chef. Disons que je coordonne la partie fonctionnelle et elle tout le reste : les aspects organisationnels et techniques et qu’on se seconde mutuellement dans toutes les actions qui en découlent.

Ceci se passe dans un contexte particulier : le directeur de notre département est parti il y a un mois ou deux. Son intérim est assuré par une personne du même niveau hiérarchique que ma chef (en fait, ils sont deux à ce niveau…) mais qui n’a pas nécessairement une vision dans ce qui est fait dans un service parallèle au sien qu’il continue d’ailleurs à diriger. Tout ça se passe à merveille, je travaille avec eux depuis le quatre décembre 2003 autant dire dix ans pile poil, ce qui nécessite bien un billet dans ce blog laissé à l’abandon.

Le projet est vraiment gigantesque mais je ne peux pas en dire plus. J’en ferai un billet en décembre 2023.

D’ailleurs, ceci est un blog privé. Ca m’amuse de penser que deux personnes qui participent au projet risquent de tomber sur ce billet dans Facebook…

Toujours est-il que nous devons aussi gérer le quotidien. Comme la chef n’a pas le temps de prendre de tout lire et qu’elle n’a plus de directeur pour lui renvoyer la balle, tout ce qui couvre les volets fonctionnels du service me tombe sur la poire. Elle n’est pas disponible, non plus, pour les autres qui viennent donc me poser les questions auxquelles elle aurait du répondre. Comme il n’y a plus de N+2 disponible pour les volets applicatifs, ces autres devraient aller la voir mais finissent dans mon bureau à côté du sien.

Je dois donc prendre des tonnes de décisions de manière expéditive sans pouvoir demander l’aval de la moindre hiérarchie sauf si ça engage réellement la boite.

Finalement, c’est assez bien d’être chef sans avoir le moindre collaborateur à gérer.

17 commentaires:

  1. c'est chouette chef sans gestion de personnel c'est sûr !

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    1. Ben oui !

      D'habitude, je prépare les décisions et doit expliquer au chef ou au directeur (voire au président ou au DG) pourquoi ils doivent me suivre. Ou alors je regrette des décisions qui sont prises derrière mon dos car ils ne pensaient pas que j'avais mon mot à dire. Ça ne veut pas dire que mes avis sont toujours suivis (mais à 90%)...

      Là, je ventile directement... C'est le bonheur (et le fait de le faire est important pour le boulot, vu la nature de mon job).

      Hier, j'ai ajouté un sous-projet au projet. La chef m'a engueulé parce que ça faisait du travail en plus. Je lui ai répondu qu'on aurait un budget pour le faire... Comme de toute manière, le travail est à faire et à payer par la boîte, autant que le budget soit chez nous. Les autres n'avaient qu'à le prendre...

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    2. Cela étant, comme sa touche le budget, cela sera soumis à la direction générale qui décidera. Ma décision ne va pas à l'encontre de la direction générale mais dans l'intérêt du projet (surtout du nôtre : plus le budget est gros, plus on a l'écoute). C'est un truc que j'avais quand j'étais consultant : tout d'abord l'intérêt du client (sinon ma boîte perdait le marché) et ensuite l'intérêt de la boîte par rapport aux concurrents. Si tu dois fusionner ton boulot avec la collectivité voisine, dans l'intérêt du public (ou plus précisément de celui qui paye ta boîte) tu as intérêt à bien le faire mais à faire en sorte que ta boîte récupère la direction...

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    3. arf c'est ça que j'ai du mal à faire, je fais grossir mais après je me bas pas pour le leadership

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    4. Mais je ne me bats pas (et pas bas...). Je n'ai pas été machiavélique. Dans mon gros projet, j'ai vu qu'un boulot qui n'a rien à voir avec le mien. J'ai envoyé un mail à une directrice car je n'avais pas de point d'entrée chez elle. Elle transmet à un chef de service que je connais bien. On finit par trouver les intervenants. On fait la réunion (celle d'une demi-heure dont je parle ailleurs). Arrive la fin, on parle budget. Ah ! On n'a pas de sous... Il faut donc ouvrir un nouveau projet pour avoir du budget. Qui s'en charge, on n'a pas que ça à faire ! Bon, je l'ajoute à mon projet, ce qui permettra de faire arbitrer directement par la direction générale. Et hop !

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  2. Sérieusement, vous acceptez de bosser sous les ordres d'une gonzesse, vous ?

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    1. Je lui mets deux ou trois mandales pour la remettre en place de temps en temps.

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    2. Que de la gueule ou alors il faut que tu donnes ta définition de mandale

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  3. Comment on fait pour devenir Chef, chef?

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  4. Prendre des décisions expéditives, c'est cela la jouissance du chef !

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