jeudi 25 juin 2015

Les mots des maux de la RATP

Dans mon dernier billet, je ronchonnais contre des mots employés à tort faisant dériver la langue française dans un sens qu'il n'est même pas nécessaire d'être réactionnaire pour le regretter. Je tiens à signaler que la RATP devient championne dans le domaine. 

Depuis quelques mois, ils améliorent l'information au client pour expliquer les incidents. Dans l'absolu, on devrait s'en foutre royalement (le seul truc qui devrait nous intéresser est le temps que l'on va perdre), mais il faut reconnaître qu'ils sont forts pour la communication. Par exemple, quand ils annoncent un arrêt de la rame quelques minutes pour un problème de signalisation, on en est presque à les considérer qu'ils sont victimes des types qui gèrent les "feux tricolores" en oubliant qu'ils en sont responsables. Le train serait arrêté pour permettre au conducteur de sauter la guichetière que cela ne changerait rien au problème. A la limite, on serait encore plus compréhensifs ! Et encore plus s'il était parti pisser une bière bue en trop. 

Toujours est-il qu'ils ont préparé un certains nombre d'annonces standard. La pire est : "nous devons patienter suite à un malaise voyageur". La première fois, vous vous dites que le conducteur de la rame qui dit ça dans le micro. 

C'est une habitude. Par exemple, je prends un métro (la ligne 7) qui est en "Y". Une rame sur deux va vers Ivry, l'autre vers Villejuif. Tous les soirs, à la dernière station avant ce Y, le conducteur nous rappelle qu'il faut qu'on vérifie si on est dans la bonne rame ce qui se traduit une fois sur deux : "je vous rappelle que cette rame se dirige en direction de..."

Ça fait mal aux oreilles. 

Mais le "malaise voyageur" revient de plus en plus souvent ce qui laisse penser que les différentes annonces sont maintenant préparées à l'avance. Pourquoi ne parlent-ils pas "du malaise d'un voyageur" mais d'un "malaise voyageur", ce qui ne veut strictement rien dire ?

Sans compter que le nombre de malaises est assez incroyable. Pour qu'il m'énerve à ce point, c'est qu'on l'entend souvent. 

Chers usagers de la RATP, la prochaine fois que vous voyez un type tourner de l'œil dans un wagon, vous le foutez dehors. Ca m'évitera d'arriver en retard au bureau ou au bistro et d'entendre des conneries. 

lundi 22 juin 2015

Le poids des morts, le choc des faux mots

Une collègue a perdu sa mère la semaine dernière. Une autre collègue a donc organisé une collecte pour des fleurs. Elle a envoyé un mail collectif : "pour le décès de la maman de X, une enveloppe patati patata". 

J'espère que ma mère nous quittera quand je serai à la retraite. Si cela arrive avant, j'aimerais bien qu'on fasse une collecte pour la mort de ma mère et pas pour le décès de ma maman. 

C'est mon testament. Merci. 

lundi 15 juin 2015

Bug LinkedIn


Nicolas Jégou voudrait être copain avec moi mais je ne fréquente pas les gros cons. 

samedi 13 juin 2015

Dure vie de militant

Martine Aubry a perdu la fédération du Nord du PS.  Je m'en fous. Il n'empêche que pratiquer les réseaux sociaux est utile pour comprendre les militants. 

Ses fans sont tous en déroute et cherchent des angles d'attaque contre le gouvernement. Alors qu'ils ne comprennent pas que leur déroute vient justement de leur manque de soutien.