vendredi 30 mars 2012

Mission spéciale pour un ticket

Je ne parle jamais dans les blogs de mon travail actuel sauf, à l'occasion pour raconter des anecdotes lors de mes déplacements professionnels. Il n'empêche qu'il me faut dire à quel point je suis parfois TRES dévoué à mon travail...

Dans le service où je bosse, on a en charge non seulement des distributeurs de pognon mais aussi des serveurs où ils sont connectés, de même que les terminaux de paiement chez les commerçants. Nous avons une seule ligne téléphonique normale pour le connecter (nos postes passent par un PABX) et, il se trouve, qu'elle est à côté de mon bureau, qui jouxte celui de mon collègue responsable de ces machins.

Depuis une semaine, nous n'avions plus de rouleau de papier mais nous n'avions aucune idée de la manière de s'en procurer officiellement par l'entreprise. A qui demander ? Ou chercher ? Faut-il faire un bon de commande ?

J'ai alors eu l'idée géniale : en demander dans un des bistros que je fréquente. Je n'ai pas de tête donc on avait convenu, avec une collègue, qu'elle m'enverrait un SMS samedi dernier, à l'heure de l'apéro, pour me faire penser. Pas de bol, samedi dernier, j'ai pris l'apéro à l'Aéro où il n'y a pas la possibilité de payer par carte. Du coup, j'ai oublié...

Jusqu'à mardi soir... J'ai pris un rouleau à la Comète et un autre à l'Amandine parce que je ne savais pas le modèle (en fait, c'est à peu près standard). Et j'ai demandé à Michel, le patron de l'Amandine, s'il pouvait m'en acheter un carton la prochaine fois qu'il irait chez Métro (grande surface réservée aux professionnels).

Je l'ai récupéré hier soir. 11 euros. C'est donné.

dimanche 25 mars 2012

Les photos du boulot !

Une ancienne collègue a trouvé ce blog... et s'est rappelé les photos de l'époque, vraisemblablement prises fin 1987... Commentons les...

Nous travaillions sur des automates entièrement dépiautés (à cause du poids du coffre). Ici, c'est un NCR 5080. J'étais assis sur une pile de caisse de listings. A l'arrière du GAB il y avait un clavier numérique avec un petit afficheur (5 caractères), utiliser pour les agents des banques pour gérer la comptabilité (en gros pour dire à la machine le nombre de billets chargés).

En développement, nous utilisions ce clavier pour modifier le programme en mémoire, directement en hexadécimal, dans un langage proche de l'assembleur.

Le gros ordinateur (NCR 8200) à côté était utilisé pour les grosses modifications du logiciel (il fallait 37 heures pour faire une compilation).

Ce qui, visiblement, nous laissait le temps de faire les zouaves.


On avait un boulot où une grande partie des journées étaient consacrés à tirer du pognon pour valider les logiciels !

Merci à Emmanuelle d'avoir retrouvé ceci.

Et merci aux réseaux sociaux (en l'occurrence Google+) qui permettent de se retrouver 25 ans après (un peu moins, en  fait, j'avais croisé Emmanuelle vers 2000 alors que je faisais une courte mission chez son employeur de l'époque).