samedi 27 août 2016

mercredi 22 juin 2016

#laradiodesblogueurs par @lolobobo

C'est la première fois que je participe à son truc avec ce compte (les autres diffuseront Jacqueline). Je propose donc The Man who sold the World par Michael Stype, l'hommage qu'il a fait à Bowie. 


Mes raisons sont les miennes. Par définition. 


Lolo,

Je suis conscient que je ne respecte pas le protocole mais j'ai des raisons (mon PC est HS et je n'ai trouvé aucune raison valable pour le réparer ou en changer). 

lundi 16 mai 2016

Harcèlement sexuel

Il faut que je raconte comment je suis victime de harcèlement sexuel au quotidien au bureau. Par exemple, les gonzesses refusent de me faire la bise si je ne suis pas rasé depuis moins de quatre jours. Entre elles, elles ne se posent pas la question. Ma remarque serait presque machiste, si ce n'était pas elle qui avaient commencé à me faire la bise il y a quelques années. 


Quand j'ai commencé à travailler, on se serait la main, on se mettait la main aux fesses affectueusement, mais jamais on ne se faisait la bise. Ou alors entre collègues mâles quand le PSG marquait un but. Une bonne bise virile. 

Depuis une dizaine d'années, elles ont introduit la bise sans nous laisser rien n'introduire mais elles refusent de la faire si on n'est pas rasés, laissant peser sur nous les pires menaces, comme si on allait regarder si elles sont correctement épilées. On ne regarde même pas ses détails (ou alors en espérant qu'elles ont un problème hygiénique amusant) mais elles ont les yeux rivés sur nous. 

Vous voulez un autre exemple ? 

L'autre jour, une collègue me dit : Nicolas, on voit ton ventre. Je lui réponds : qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Que je maigrisse ou que je prenne des chemises plus longue ? Elle me répond évasivement sans le moindre conseil. Vous croyez vraiment qu'entre elles, elles se font ce genre de remarque ?

En septembre, nous avions un séminaire professionnel. Vers 23h, des collègues femmes qui avaient déjà alpagué deux loustics me disent : tu vas venir avec nous en boîte. J'ai commencé par refuser au prétexte que j'étais fatigué et que je voulais me reposer pour la séance de travail du lendemain (je suis un peu faux cul, je voulais me taper des bières au bar de l'hôtel, j'avoue). Elles ont insisté mais on fini par abdiquer quand je leur ai dit que j'avais enregistré la conversation et menace d'appeler le défenseur des droits. 

Il n'empêche que quand des femmes insistent pour que vous les accompagnez en boîte, c'est louche. C'est du harcèlement. Aussi bien, ça aurait fini en partouze et je n'aurais eu d'autre choix que d'en sauter une ou deux. Le pire étant que si j'avais fait une ou deux avances, en boîte, elles auraient été capables de porter plainte. Il faut savoir refuser. 

Je me suis rasé, ce matin. Je regrette. Je vais encore être obligé de subir les séances de bibis mouillés demain sans savoir où cela va m'entraîner mais il paraît que c'est dans l'intérêt de ma carrière professionnelle. 

Vivement la retraite, tiens ! 

Cela étant, je vous passe les incitations des collègues mâles homosexuels et pas baisables, des filles trop jeunes ce qui pourraient vous amener directement au gnouf, les petits culs des jeunes consultants hommes hétérosexuels qui se demandent comment favoriser leurs carrières et semblent prêts à tout et les moches de tous sexes qui ont encore de l'espoir. 

Le travail, c'est dur. 

lundi 9 mai 2016

Parfaite soirée

Après mon déjeuner pantagruélique, je suis allé faire la sieste et suis revenu au bistro vers 19h. J'ai passé mon traditionnel coup de fil du dimanche soir et ai émigré vers le PMU. J'ai bu une bière tout seul puis Christian et Roger, serveurs de la Comète, sont arrivés. On a bu deux ou trois verres. Christian est parti. Je suis resté avec Roger et le patron et on a discuté. Beaucoup du vieux Joël qui nous a quittés le mois dernier alors que nous étions fâchés pour une connerie. 15 ans de fermeture de bistros ensemble et il n'avait pas dit à ses meilleurs potes qu'il était gravement malade et n'avait aucune chance. J'ai appris ce soir qu'il l'avait dit à d'autres, dont Roger. Tonnégrande, Djibril et moi ne savions rien. 

Roger avait approuvé Jojo pour notre fâcherie sans avoir ma version. Peu importe.  A la limite le vieux avait raison. J'aurais dû présenter des excuses pour que tout rentre dans l'ordre. Parfois, entre copains, il faut savoir baisser sa culots si je puis dire. 

Roger a néanmoins compris ma version. 

Le PMU a fermé. Nous sommes restés à l'intérieur boire deux ou trois bière. Roger a oublié avec qui il buvait. Il est parti à 4 pattes. Ca aurait fait rire le vieux Jojo. 

dimanche 24 avril 2016

Retour à la normale

J'ai survécu à la fiesta pour les cinquante ans. Jeudi soir, à la Comète avec les copains du quartier et les blogueurs Parisiens, samedi midi en famille et samedi soir avec les copains d'enfance à Loudéac (avec Cécile et Christophe, tenanciers de bistros, filles et dis de tenanciers de bistros). 

Je suis rentré à Bicêtre. L'Aéro est ouverte. Le patron est saoul. On le comprend, quand on le connaît, parce qu'il répète toujours la même chose, différente à chaque fois. Ma première pensée, en arrivant à Montparnasse a été d'envoyer un SMS au vieux Joël pour lui demander de trouver un bistro ouvert avant que je sorte du métro. Pourtant, cela faisait plusieurs mois que nous étions fâchés - une connerie - et que je ne le faisais plus. Je ne l'ai pas fait. 

Voyant Karim saoul, j'ai pensé envoyer un SMS à Jojo pour lui dire d'aller au PMU. Karim répète la même chose. Il part de la mort des copains, de celle de Joël, de Christian, Laurent, Gérard, Patrick... Je ne savais pas que Christian était mort. C'était un copain du vieux Jacques, un con que je tolérais, c'était le pote d'un pote. Jacques m'avait dit qu'il pensait qu'il était mort parce qu'il n'avait aucune nouvelle. Je le pensais aussi. Et là, Karim m'annonce qu'il est mort depuis au moins un an. 

Karim est saoul mais gère toujours très bien son commerce, comme toujours. C'est le bonheur. Les clients sont des objets du décor et je papote avec lui. Toujours les mêmes sujets. Il m'a demandé quatre fois si j'étais en Bretagne et m'a dit quatre fois qu'il y allait le week-end prochain. 

J'étais en Bretagne. Au retour, je n'avais pas de place attribuée. J'étais sur les strapontins en voiture 19, celle qui accueille les gamins non accompagnés. Il y a quelques animateurs qui les font jouer. C'est un bordel dans la voiture. J'étais content de ne pas avoir de place dans cette voiture. J'ai pu dormir sur mon strapontin, dans le silence. La SNCF devrait faire des voitures spéciales, même avec uniquement des strapontins, où l'on a le silence absolu. 

En arrivant à Montparnasse, j'ai voulu boire un demi. Pas par vice mais par soif. Que voudriez-vous boire à 18h30 ? Impossible. Pas de serveur. J'ai pros le métro. Je me demandais si l'Aéro serait encore ouvert. 

Il l'est. Le patron est saoul et me parle en ni le des morts. 

dimanche 17 avril 2016

Le bonheur



Un Burger avec du bleu, du Saint Nectaire, 300 grammes de viande hachée, des frites, du bacon, un œuf au plat et des frites.