vendredi 28 septembre 2012

La dame au Figaro

Je vais souvent déjeuner d’un sandwich au comptoir d’une brasserie, à côté du métro Cambronne. Si vous voulez savoir : le bar tabac à l’angle des rues Frémicourt et la Croix Nivert, voir le point rouge sur l’illustration. Si vous voulez vraiment tout savoir : il y a de la Fischer à la pression ce qui change des bières ordinaires que l’on trouve près de chez moi.

C’est un quartier qui fait assez populaire, avec la rue du Commerce pas loin mais on est aussi très près du bourgeois 7ème arrondissement.

J’étais là, ce midi, quand une dame est arrivée. Très propre sur elle, habillée en bourgeoise avec quelques gros bijoux bien visible et un carré Hermès (je suppose). Elle avait le Figaro sous le bras, histoire de compléter la caricature. Quand elle s’est adressée au serveur pour commander son café, elle était très polie et distinguée. Ce n’était pas une radasse déguisée mais une authentique bourgeoise.

Elle commande un café et demande au serveur le Parisien. Il le lui donne mais devait avoir l’air surpris qu’elle lui fasse la demande vu qu’elle avait déjà un journal sous le bras. Elle lui explique :
-         je ne trouve pas tout dans le Figaro.
-         ah oui, les actualités du quartier ! Elles sont vraiment bien dans le Parisien.
-         Oui mais même pas, pour les actualités générales aussi, il est plus complet.

Si même les bourgeois se mettent à critiquer le Figaro…

Pourquoi l’achètent-ils ?

jeudi 27 septembre 2012

L'Ambassade Américaine est mal gardée

Hier, j’avais rendez-vous avec un copain blogueur à l’Elysée. Pas François, il est aux USA et ne blogue pas. Et pas à l’Elysée, rue de l’Elysée. Je sors du métro Concorde. A l’angle de je ne sais quelle rue, je vois plein de policiers. Je passe devant deux d’entre eux à côté d’une guérite. Il y avait des barrières, je croyais que c’était pour empêcher les voitures de se garer là. Je passe. Une vingtaine de mètres plus loin, des barrières m’empêchent de passer. Je vais pour faire demi-tour quand un type me hèle : « Hé ! Monsieur, vous n’avez pas le droit de passer là ». « Ah ! Désolé ! ». Je fais demi-tour et repasse devant les deux policiers qui commencent à m’engueuler parce que je n’avais pas le droit d’être là.

J’étais passé devant eux deux minutes avant et ils ne m’avaient pas intercepté.

Le dispositif de sécurité à l’ambassade Américaine laisse à désirer : on laisse les gens entrer mais on les engueule quand ils sortent.