lundi 11 février 2013

La position démissionnaire

Ce titre excellent est l’œuvre de @dedalus. Rarement Twitter n’avait connu une telle activité, les gens semblent passionnés par cette information qui n’en est pas une (le pape a compris qu’il était trop vieux pour faire son boulot, il se tire). La seule information qui aura le moindre intérêt est la nomination de son successeur.

Je n’ai trouvé aucun jeu de mot stupide à faire. J’ai juste dis que le prochain pape serait une femme, lesbienne, musulmane et noire.

A part ça, je m’en fous.

Chaud aux fesses

Je racontais qu'un de mes collègues a trouvé ce blog à partir de mon compte Twitter @nicolasjegou !

C'est rigolo. Ce week-end j'ai reçu un SMS de Véro, une collègue, me disant qu'on parlait de mon compte Twitter sur iTélé, parce que j'aurais fait des jeux de mots à propos de l'affaire Findus. Ces jeux de mot ont été repris aussi par Rue89, France Inter, Canal+,...

Du coup, j'ai fait quelques recherches. C'est un certain @jegoun, taulier de http://jegoun.net, http://aubistro.com, http://aubistrogeek.com et http://macomete.com qui a envoyé ces tweets. Il a même http://lefuroscope.com !

Ce type avait créé @nicolasjegou et http://nicolasjegou.com pour échapper aux recherches de ses collègues de travail. Je sens qu'il est cerné...

Laurent, fais pas le con !

A la réflexion, je me demande comment Véro a su que c'était moi. Elle n'a pas "supposé", elle a immédiatement compris. Je l'ai moi-même compris en lisant son SMS et je n'ai pas cherché à nier (elle aurait fait des recherche Google). Et en discutant avec elle, ce matin, j'ai vu qu'elle n'avait pas eu le moindre doute. 

Et ce midi, en déjeunant, j'ai fait le constat : si elle a compris, toutes mes relations professionnelles qui ont vu Canal+ ou iTélé ou qui ont lu Rue89 ont compris aussi. J’espère qu’elles ne vont pas poursuivre les recherches.

Heureusement que jegoun.net est bloqué par le proxy du boulot...

jeudi 7 février 2013

Le préposé à l'ascenseur fou

Dans la tour, quatre ascenseurs desservent notre étage. Nous les prenons souvent car nos salles avec les machines sont au quatrième sous-sol (qui donne au niveau du boulevard circulaire et a donc un éclairage presque naturel, je veux dm dire par là que ce n'est pas trop glauque).

Il y en a un qui est en panne en permanence depuis plusieurs semaines. Si j'ai bien compris, ils ne souhaitent pas le réparer car ils vont carrément remplacer les quatre cette année. Il peut rester en panne. Ce n'est pas gênant. Dans les étages desservis par cet ascenseur, seul les nôtres est occupé, en plus du rez-de-chaussée et du deuxième sous-sol (qui donne sur les rues qui circulent sous le parvis de la Défense).

En fait, il n'est pas réellement en panne mais il arrive qu'il reste coincé entre deux étages ce qui fait perdre du temps et nécessite l'intervention des services de sécurité. Le fermer était sage d'autant que certains des collègues ont une phobie des ascenseur. Une d'entre elles, par exemple, refuse de les prendre toute seule. Je lui ai expliqué que rester bloqué à deux ne changeait pas grand chose mais les phobies sont les phobies...

Un des autres ascenseurs tombe souvent en panne. Concrètement, il ne veut pas quitter notre étage. On appuie sur bouton, la porte se ferme puis se rouvre au bout de quelques secondes. Elle se referme, l'ascenseur ne bouge pas. La seule solution est d'appeler un autre ascenseur (ce qui nécessite d'en prendre un qui monte puisque l'autre est programmé pour descendre). Ce n'est pas très gênant maintenant qu'on est habitués mais au début, quand on ne pensait pas à en prendre un autre, c'était franchement pénible.

Quand il détectent la panne, les gugusses de la sécurité l'arrêtent et les survivants suffisent à notre bonheur. Ils appellent les réparateurs qui font leur job et tout rentre dans l'ordre au bout de deux ou trois heures.

Quand un ascenseur est en panne, ils mettent une affiche sur la porte. C'est grotesque. S'il est en panne, il ne vient pas. C'est un autre qui débarque.

On s'en fout...

L'autre jour, dans la lune, je me suis trompé d'étage. J'ai mis plusieurs secondes avant de m'en rendre compte. Du coup, mon ascenseur est réparti. J'en ai appelé un autre qui est arrivé. Un type de la sécurité en est sorti et a enlevé l'affiche sur la porte de l'ascenseur fou. On était au seizième et j'allais au dix-septième.

Je l'ai attendu et on est monté ensemble. A l'arrivée il a appuyé sur le 18, est sorti en courant pour arracher l'affiche sur l'ascenseur fou et est reparti.

Notre batterie d'ascenseurs dessert (?), le -4, le -2, le rez-de-chaussée et du 15eme au 26eme étage. Ce qui fait quinze niveaux si je compte bien. Du 15eme au 26eme, seul le nôtre est occupé.

Il y a donc un mec qui a fait les 15 niveaux pour enlever les affiches inutiles (surtout aux étages où il n'y a personne mais même aux autres).

Je me suis donc mis à rigoler bêtement sur le pallier (ou le palier, j'ai un trou).

Dans la journée, l'ascenseur fou est tombé trois fois en panne et a été réparé deux fois (au moins, je ne suis pas toujours dans l'ascenseur, non plus).

Le type a donc fait au moins cinq fois les 15 étages pour enlever ou ôter son affiche.

On croit rêver.

mardi 5 février 2013

Silence, on tourne !

Ce matin, quand je suis arrivé au bureau, dans le hall d'entrée de la tour, il y avait une "bande de jeunes" (20 - 25 ans) qui semblait se préparer à faire un film.

Vers 11 heures, je suis repassé par là, ils étaient en train de filmer deux lascars, un super élégant et un autre moins. Le premier, on aurait dit un mannequin, le genre de glandu que l'on voit dans certaines publicités pour les trucs de luxe dans les magasines bobos. Le genre de type qui vous fait regretter de ne pas être homosexuels et de ne pas vivre à une époque où il était de bon ton de faire passer les éphèbes à la casserole.

Ils étaient tous les deux reliés par une chaîne qu'ils avaient accroché à leurs mollets.

Cette après-midi, ils étaient carrément à notre étage. Ils filmaient dans un bureau mais je les croisais plutôt dans un autre, une espèce de bureau que nous avons pour les gens de passage, les consultants... Ils s'y maquillaient et procédaient à ce genre de trucs qu'on fait dans le métier.

Aucun des collègues ne savaient réellement de quoi il s'agissait. Nous savions seulement qu'ils avaient toutes les autorisations nécessaires.

Au moment de partir, je me suis retrouvé tout seul avec l'un d'entre eux alors j'ai posé une question maladroite du genre : "vous tournez réellement un film ?". Maladroite parce que je pensais au fond de moi "C'est quoi ce bordel que vous nous foutez, les gamins ? Vous tournez un film pour vos études ? Un genre de stage pour trous du cul ?"

Il n'a heureusement et évidemment pas compris ce que je pensais.

Il m'a expliqué qu'il tournait la prochaine publicité pour le plus grand assureur français (vous savez un machin en trois lettres avec un X au milieu entouré de A).

Quand vous verrez cette pub, à la télé, avec deux jeunes types dont un minet enchaînés par les mollets, vous pourrez boire un verre à ma santé.

lundi 4 février 2013

Salut Laurent !

Pour la première fois depuis l'existence de ce blog, un collègue est tombé dessus. Logique, il est mentionné dans mon compte Twitter et je lui avais dit que j'étais un gros utilisateur.

Pour tout vous dire, je suis étonné que ça ne soit pas arrivé avant. Je suis sur le cul. Les gens ne sont vraiment pas curieux.

Étant passionné par les réseaux sociaux et tout ce qui touche les traces laissées sur le net, je pense qu'à peu près tous mes collègues ont déjà été victimes de mes recherches.

J'ai trouvé le blog de l'un d'entre eux mais il n'est pas actif. J'étais tombé par hasard sur le compte Google+ du collègue d'aujourd'hui. Je le lui avais dit. C'est d'ailleurs à peu près le seul de l'équipe de qui j'ai trouvé le compte Facebook.

Je suis d'ailleurs surpris du faible nombre de collègues qui sont actifs dans les réseaux sociaux. Tout s'explique : quand vous passez huit heures par jour devant un PC, vous évitez pendant vos heures de loisir.

N.B. : Je précise que je fais ses recherches à des fins statistiques et pas pour espionner les gens. Je n'ai pas été lire ce que faisais l'un sur Facebook et j'ai laissé tomber le blog de l'autre quand j'ai vu que son dernier billet avait plus d'un an. .