Dans mon dernier billet, j’expliquais que j’avais passé une
partie de ma vie à glander mais il ne faut pas qu’il soit pris de travers. Je
vais donc y apporter quelques précisions.
Le contexte
Au milieu des années 90, on ne savait pas comment allait
évoluer le commerce électronique. Il y avait de la fraude, à l’époque, qui a
diminué ensuite. Il n’empêche qu’on pensait que les PC seraient équipés de
lecteurs de cartes à puce ou que des périphériques de lecture de cartes à puce
allaient se développer.
Il était donc logique que le groupement dispose des moyens
de répondre aux demandes d’agrément. Il fallait une personne à temps plein :
elle n’a pas eu de boulot, tant mieux pour moi et tant pis pour les vendeurs de
lecteurs de cartes à puce.
C’était il y a près de 20 ans…
Ensuite, le GIE avait récupéré un expert GAB, quasiment un
des seuls du marché. Mon boulot était utile et mon poste parfaitement justifié.
Le seul du marché
Dans la fin des années 90, trouvez-moi la liste des types
qui avaient une expérience de développement de logiciels GAB pour plusieurs
éditeurs et pour plusieurs banques et qui avait acquis, par le hasard des
évolutions de carrière, une expérience de consultant…
Il n’y avait qu’un seul type d’une trentaine d’années et
donc à un tarif raisonnable.
La rentabilité
Quelques actions que j’ai menées ont largement financé mon
poste.
Je racontais hier, par exemple, que j’avais fait les
spécifications EMV pendant mes heures de glande. Si ça n’avait pas été le cas,
elles auraient probablement coûté au moins une année de travail d’un consultant
« normal », sans compter des heures et des heures d’encadrement…
Je pourrais multiplier les exemples… Tiens ! Quand j’ai
fait les cartes de test, les dossiers ont été faits en un temps record. Si la
boutique avait fait le processus normal et affecté un chef de projet de la
maison qui n’aurait pas connu tous les dossiers puis un consultant pour l’assiste,
ça lui aurait coûté deux fois plus cher.
Glander n’est pas coûter. Telle est ma devise.