jeudi 5 juillet 2012

Mes téléphones

J’ai éclaté de rire tout seul, hier soir, au comptoir, quand je réfléchissais à ma série de billets, ici. Avant-hier, je parlais de mes voitures. Hier, je parlais de mes ordinateurs. Il m’est donc évidemment venu à l’esprit de faire un billet à propos de mes téléphones portables.

Je ne sais plus du tout pourquoi je me suis décidé à acheter un portable, à l’époque c’était relativement rare, mais je sais très bien pourquoi j’ai choisi ce modèle et c’est ce qui m’a fait rigoler, hier : j’ai choisi un Nokia 3410 (ou 3210, je ne sais plus, peut-être 3310, d'ailleurs...) parce qu’il était disponible en couleur ANIS.

C’était début février 2001, je m’étais pointé au bureau en ayant dans la tête l'idée d’acheter un téléphone et de prendre un abonnement. En tout, j’ai eu deux Nokia, deux Sagem et je suis à mon deuxième iPhone, j’ai pris l’habitude de changer tous les deux ans. C’est un peu le hasard mais les batteries de mes deux Nokia sont devenues HS au bout de deux ans.

J’avais pris mon premier Sagem car je voulais un appareil photo intégré. Les Nokia bien équipés étaient trop cher, à l’époque. C’est aussi une des raisons qui expliquent la baisse de Nokia ; alors qu’ils avaient des utilisateurs inconditionnels, les montées en gamme coûtaient la peau des fesses alors qu’avec le progrès techniques elles auraient du être « transparentes ».

Cela étant, peu importe. Ma carrière de possesseur de téléphone mobile n’aurait strictement aucun intérêt si je n’avais pas deux anecdotes à raconter, en plus de celle de la couleur « anis » qui a motivé le choix du premier.

Quelques jours après l’achat de ce premier, mon chef m’appelle. « Ah ! Je vois que tu as un téléphone portable, si tu veux je peux t’en avoir un d’entreprise ». Ainsi, pendant 7 ans, j’ai toujours eu sur moi deux téléphones, un personnel et un professionnel. Je passais tous mes coups de fil avec mon téléphone professionnel, utilisant le personnel pour les SMS et pour recevoir les appels (et pour prendre des photos).

N’importe quoi, donc. L’art de dépenser du pognon n’importe comment.

En illustration, un Nokia 5210 tel que j’ai eu pendant des années comme téléphone professionnel. C’était très bien.

La dernière anecdote presque racontable est la fin de vie de mon premier Sagem. C’était un soir, je rentre du bistro vers 21h30 en oubliant d’aller aux toilettes. J’arrive chez moi pressé, je me précipite dans les toilettes mais n’arrive pas à ouvrir ma braguette assez vite… Trop tard, me voila à pisser dans mon pantalon pendant quelques très longues secondes. Je précise pour mes aimables lecteurs que c’est la seule fois de ma vie où ça m’est arrivé.

Le problème est que j’avais le Sagem dans la poche…

J’ai réussi à le sauver mais il a continuer à puer pendant plusieurs semaines (je ne sais pas à quel point c’était psychologique, chez moi), ce qui fait qu’il m’a fallu le remplacer…

10 commentaires:

  1. Je pense que le Sagem qui pue restera un de mes plus beaux moments de blog de l'année ^___^

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    1. Le pire est que j'ai réussi à le revendre (au gros Loïc) pour 20 euros.

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  2. Désolé Gildan et FalconHill de merder sur les commentaires, je cherche une solution pour signer sans passer par mon compte Blogger principal pour différencier des autres blogs.

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  3. Sagem? Ça j'aime pas!
    Okjesors

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  4. Je sais que ce n'est pas très charitable, mais j'ai ri comme un bossu à la lecture de l'anecdote sur le compissage de ton Sagem. Néanmoins tel l'arroseur arrosé (décidément) il m'est arrivé sensiblement la même mésaventure il y a de nombreuses années au boulot, à ceci près, qu'il s'agissait d'un des tout premiers téléphone sans fil, un truc qui coûtait un bras à l'époque et qui a fini sa carrière au fond de la cuvette des toilettes.
    Le bidule avait deux jours...

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  5. Ah. L'anecdote du Sagem.
    Beurk, un peu, non?

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