Je ne prends pas souvent la plume, pour ce blog, mais quand
je m’y mets, je m’y mets… Hier, je citais la liste des bagnoles que j’avais
eues ce qui me donne, aujourd’hui, de lister les ordinateurs. Ce n’est pas une
tâche facile parce que les microordinateurs sont mes principaux outils de
travail depuis mi 1987… 25 ans pendant lesquels j’ai passé plus de 40 heures
par semaines devant un PC, en gros. Alors le soir, à la maison, ou le week-end,
j’avais bien mieux à faire… jusqu’à l’apparition d’Internet en haut débit et
des réseaux sociaux, dont les blogs, ce qui est, finalement, assez récent…
J’ai déjà raconté dans ce blog comme j’étais fan d’informatique
quand j’étais adolescent, faisant partie d’un club informatique dès l’âge de 15
ans, âge minimum, auparavant j’y accompagnais mon père. Dès lors que mon métier
est devenu « informaticien », à l’été 1987, j’ai complètement
délaissé l’informatique pendant mes loisirs. Toujours est-il que pendant 7 ou 8
ans, j’ai passé l’essentiel de mon temps libre dans les locaux du club Microtel
de Loudéac, Boulevard Pasteur… où je considérais les ordinateurs comme m’appartenant,
ce qui ne dérangeait pas les autres membres du club dans la mesure où j’assurais
la maintenance, la formation et l’assistance des nouveaux utilisateurs… Sans
compter le rôle de concierge pour ceux qui n’avaient pas la clé.
Le premier ordinateur de ce club était un Goupil 1 mais c’est
surtout sur un Goupil 2 que j’ai fait mes premières armes et appris la
programmation en Basic. Le club était assez chichement doté, manquant de moyens
(les ordinateurs coûtaient un bras à l’époque), aussi je pourrais énumérer la
liste des machines que nous avons eues mais j’ai peur que la mémoire me joue
des tours. Je me rappelle d’un Thomson TO7 puis d’un Amstrad (CPC 464 ?).
Ensuite, nous avons eu deux ordinateurs « compatible IBM » (une autre
époque !). Mais c’est bien le Goupil 2 qui était la machine la plus
utilisée, la plus fiable, pendant plusieurs années, avec l’Amstrad, mais plus
pour les jeux (comme il était à cassettes, la programmation était chiante). Tant
qu’on en est sur les PC qui ne sont pas à moi, je tiens à noter une période, au
début des années 1990, où mon chef a enfin compris l’intérêt de donner des PC
relativement puissants aux développeurs, ce qui fait que je me suis retrouvé,
au bureau, avec ce qui était à l’époque une véritable bête de course, un
Compaq. Il était d’ailleurs relativement… compact ce qui permettait de le déplacer
assez facilement en clientèle. Le travail devenait « un plaisir » (on
ne passait pas des heures à compiler…). Sur l’Amstrad, j’ai appris le Pascal grâce
au génial « Turbo Pascal » de l’époque et sur le Compaq, j’ai fait
mes premières armes en C.
Mon père a également eu des ordinateurs mais j’ai un peu
oublié. Je crois qu’il a eu aussi un Amstrad (à disquettes, le 6128 ?) et
une machine MS-DOS (peut-être un Amstrad, aussi) mais, à l’époque, j’y touchais
assez peu, étant déjà informaticien de profession, en faire pour le loisir m’énervait.
Je me contentais de fournir des logiciels piratés à mon père. C’est mal.
Et moi ?
J’ai du mal à me souvenir.
Le premier ordinateur que j’ai acheté était un portable –
enfin, une espèce de portable, rien à voir avec les machins d’aujourd’hui mais
bien pratique. Je me rappelle l’avoir acheté dans le magasin Connexion de
Vannes, c’était donc entre fin 1990 et mi 1993. Je ne sais plus pourquoi
je l’avais acheté. Je l’utilisais relativement peu mais comme j’exerçais des
responsabilités dans une association en Bretagne, je devais le trimbaler
toujours avec moi « au cas où » mais l’utilisait très peu, uniquement
pour des tâches administratives et la comptabilité. Du coup, il avait élu
domicile dans le coffre de ma voiture (une ZX Volcane, si vous avez suivi mon
billet d’hier).
Ce qui devait arriver arriva : ma voiture a été
fracturée dans mon garage et l’ordinateur a été volé, juste avant l’été 1996. L’ordinateur
ayant à l’époque environ cinq ans, ça ne me dérangeait pas trop pour ce qui
concerne la valeur du machin (sinon, je ne l’aurais pas laissé dans la
voiture). Par contre, j’ai été drôlement emmerdé du fait d’un cafouillage dans
les sauvegardes de la comptabilité de l’association en question. J’étais donc
dans la merde.
Il a d’ailleurs fallu que j’achète un PC en urgence parce
que je dirigeais un centre de vacances de cette association en juillet. J’ai
donc acheté un PC ACER. Comme c’était encore à l’époque où je rentrais tous les
week-ends en Bretagne, le PC a donc fini par rester à demeure à Loudéac et par
n’être quasiment jamais utilisé (il est resté dans ma chambre pendant plus de
10 ans, avec ma mère, on ne s’est décidé à le jeter que récemment). Pendant les
quelques mois qu’il avait passez chez moi, j’ai pu découvrir Internet mais la
connexion était trop lente pour qu’on puisse y trouver un quelconque intérêt, d’autant
que j’avais « le haut débit » au bureau…
C’est fin 2001 que tout a basculé. Je crois. Je crois me
rappeler que l’achat que j’ai fait à l’époque était un de mes derniers chèques
en francs…
A l’époque, la mode, dans les entreprises, étaient d’offrir
des ordinateurs à ses salariés en guise de prime (non imposable). Je ne sais
plus quel texte de loi le permettait. L’entreprise pour qui j’étais consultant
avait donc choisi d’acheter des PC pour ses employés. Comme il y avait beaucoup
de consultants, elle leur avait proposé de participer à l’opération en nous
vendant les PC a prix coûtant. 7000 francs pour un très bon PC de bureau, c’était
donné (même si ça semble un peu cher aujourd’hui). C’était mon premier PC dans
un environnement Windows (XP) alors que j’étais juste là resté fidèle à MS-DOS
et il préfigurait l’usage que j’ai de mes ordinateurs personnels maintenant :
aucun bricolage et de l’utilisation purement grand public.
Dès l’installation, je me suis rendu compte qu’Internet
était indispensable (je l’avais déjà depuis cinq ans au bureau). J’avais un
modem, il me fallait le CD d’un FAI. C’était un jour férié. Le magasin But près
de chez moi était le seul ouvert et ils avaient des CD AOL.
C’était parti ! Il me fallait un identifiant. Je le
voulais court. « njegou » étant déjà pris, c’est ainsi qu’est né « jegoun » !
Un peu plus de trois ans après, j’ai acheté un ordinateur
portable. Je ne sais plus pourquoi. Enfin, je ne sais plus si c’est sur un coup
de tête ou parce que le fixe donnait des signes de faiblesses. Je me rappelle
qu’à un moment, je n’arrivais plus à me connecter à Internet avec l’ancien PC
sans passer par le nouveau, en « réseau », le modem étant connecté au
portable. Il me posait d’ailleurs un tas de petits problèmes et ramait
réellement suite à l’installation d’un SP quelconque. J’aurais pu rétablir mais
ça m’aurait fait prendre des risques inutiles et fait perdre un temps
incroyable (à ma grande époque de consultant mon taux de facturation journalier
dépassait largement le prix d’un PC…).
En fait, le portable répondait très bien à mes usage :
un brin d’Internet, la gestion et l’archivage de mes photos numériques (on
oublie, mais les appareils photos numériques ne se sont développés que depuis,
j’étais un précurseur en matière de numérique, en ayant un des premiers
réellement puissants, suite à un coup de tête du fait que je connaissais le
commerçant avec qui je prenais le café tous les matins), la tenue de mon site
web de l’époque (qui aurait du me maintenir à niveau à propos des technologies
web)…
J’ai presque arrêté d’utiliser le PC de bureau, sauf quand j’avais
besoin d’un environnement de travail confortable…
Tout a basculé entre les deux tours de la Présidentielle en
2007… Le 24 avril, je suis réveillé par un « tac tac ». Je ne sais
pas pourquoi mais je comprends immédiatement que la tête de lecture de mon
disque dur était tombée sur ce pauvre disque. Amen… J’avais acheté un PC
portable de merde pour 7 ou 800 euros (à l’époque, début 2005, c’était peu). Il
était mort. Amen. Tant pis pour moi. J’avais une magnifique tour de cinq ans qui
fonctionnait toujours, il me suffisait de télécharger un nouveau driver pour le
Modem, ce que j’ai fait au bureau dans la journée.
J’arrive à la maison, le soir, et j’allume le PC. Paf !
Boum ! L’alimentation explose…
Pas de bol. Deux PC HS en moins de 24 heures.
Ce ne me gênait pas trop (à part que ne pas avoir Internet
au moment d’élections présidentielles était ballot).
J’avais déjà plus ou moins décidé d’acheter un ordinateur
haut de gamme (non pas par snobisme mais je constatais que tous les gens,
autour de moi, dépensaient des sommes délirantes pour acheter des extensions
diverses, comme, à l’époque, des graveurs de DVD externes ce qui serait
totalement saugrenu, maintenant). Dans le magasin (une petite boutique en
Bretagne, tenue par un pote), j’ai décidé d’acheter un portable et de passer à
la Wifi avec une box histoire d’en finir avec les câbles, les cartons, … J’ai
donc pris un HP Pavillon avec Vista et un processeur Centrino pour la modique
somme de 1300 euros (il valait 1200 dans un hypermarché mais j’ai eu un vrai
service en l’achetant à mon pote, notamment la mise en route).
Ca fait cinq ans. Il tourne comme une horloge. Un vrai
bonheur.
Je m’attends à ce qu’il rende l’âme prochainement mais le
fait d’avoir un iPad et un iPhone diminuent l’intérêt du PC, pour moi,
maintenant que ma principale activité avec ces machins tourne autour des blogs
et de l’actualité politique en général.
L’iPad est très bien pour lire les flux RSS depuis son lit
(ou ses toilettes).
hé bé ! et jamais d'atari ? parce que c'était mieux les disquettes que les cassettes des amstrad quand même :)
RépondreSupprimerNOn. Je suis passé totalement au travers...
RépondreSupprimerN.
Eh bé, moi j'ai commencé avec un Amstrad 6128+, disquettes 3 pouces ! Le truc introuvable. Mais depuis, j'ai changé, genre 3 fois de PC, bannissant les Packard Bell au profit d'un Acer et enfin, d'un truc composé par moi-même. Qui tourne très bien mais fait un peu de bruit...
RépondreSupprimerJe ne me suis jamais lancé dans le "made it yourself"...
RépondreSupprimerAllelouya, deux PC qui pètent en 24h, me dis pas ça, moi et ma compagne tournons depuis plus de deux ans avec deux PC portable Dell inspiron (270 euros pièce); l'un commence à avoir l'alimentation batterie(ou le port, ou je sais pas quoi) qui part en couilles et l'autre tient encore la barre, et on a un putain de guide à écrire tout au long de cette année.
RépondreSupprimerFasse que le petit jésus de l'informatique soit des nôtres et ne nous lâche pas!
Joli billet.
Merci.
SupprimerBah ! Il faut toujours prévoir la fin...