vendredi 3 août 2012

46èmes vacances d'été, c'est maintenant !

Tiens ! Puisque je raconte l’histoire de ma vie, dans ce blog, et que je suis en congés… autant raconter l’histoire de mes vacances d’été. Somme toute, les quarante premières années ont assez peu d’intérêt.Les deux premiers paragraphes sont donc plus chiants que les autres. Ca vous apprendra à vouloir tout savoir.

Je dois reconnaître que j’ai oublié les trois ou quatre premières années… Mes parents ont acheté une petite maison de vacances en 1969, au bord du Golfe du Morbihan dans un coin où il n’y avait que des paysans et des ostréiculteurs, entre Vannes et Auray. La plage à 250 mètres et une magnifique vue sur le golfe et son entrée, sur Locmariaquer, la rivière d’Auray. C’est un promoteur immobilier qui avait eu l’idée d’installer quatre maisons pour vacanciers qui n’avaient pas les moyens d’acheter dans les coins branchés de l’époque : Quiberon, Carnac, Sarzeau, … Voir le plan. Depuis, un golf s’est installé, les maisons de vacances se sont multipliées et, surtout, des résidences principales de gens travaillant à Vannes.

Je n'ai aucune photo à vous montrer de la vue qu'on a de la maison. Les arbres des voisins ont trop poussé depuis l'invention des appareils photos numériques...

Dès lors, nous partions en camping, souvent en montagne, pendant le mois de juillet, et allions dans cette maison tout le mois d’août (et les petites vacances et parfois le week-end). En 1980, j’ai commencé à partir en centre de vacances avec l’association laïque du scoutisme français, généralement le mois de juillet. Je ne partais donc plus avec la famille. En 1984, je me suis retrouvé animateur, chez les 11-15 ans. Gaël avait dix ans et était donc avec les petits. C’est ainsi que je l’ai connu, vu que son grand frère était animateur comme moi. A partir de 1985, les « chefs » ont décidé de voyager : en 1985, nous avons campé au Portugal, en 1986 en Corse et en 1987 en Yougoslavie (c’était dans un monde d’avant…). C’est surtout là que j’ai connu Gaël, il était parmi les mômes dont j’assurais l’éducation. Ca explique beaucoup de chose.... Les trois années suivantes, je n’ai pas pris de vraies vacances à cause du boulot et du service. En 1990, je me suis retrouvé directeur adjoint puis directeur en 1995 et 1996... avec Gaël comme adjoint, le pauvre. J’avais 30 ans, j’ai arrêté. En 1997, je n’ai rien glandé. Si on compte bien, c’est la première fois depuis 10 ans. L’année suivante, j’ai commencé à partir en vacances avec des copains, en camping, et c’est au début des années 2000 qu’on a connu Florac et que je suis tombé amoureux de ce coin : les causses, les Gorges du Tarn, … On a commencé à y aller tous les ans puis, on a arrêté. C’est un couple de copains, d’une dizaine d’années de plus que nous, qui ne supportait plus trop le camping. Le couple avait des gamins, ce qui nous occupait et nous donnait des prétextes pour aller nous baigner dans le Tarn. On s’est retrouvé à deux ou trois gugusses de quarante années à faire du camping. Ca n’avait plus de charme dans la mesure où nous avions des centres d’intérêts différents. Notre principale activité était de ne rien faire en attendant l’heure d’aller au bistro. L’année suivante, on n’est pas partis ensemble, ça n’aurait plus eu de sens et on se serait fait chier comme des rats morts.

C’était en 2006. Une page de ma vie c’était tournée : 40 ans de camping.

J’avais une semaine à passer avec des copains qui avaient en charge leur petit-fils, à Cavalaire. Pour aller à Cavalaire, de Bicêtre, j’étais passé par Loudéac, Bordeaux, Tarbes (quelques jours avec promenade dans les Pyrénées), un passage par Le Canton, Florac et, si ma mémoire est bonne, une nuit à Millau.

Comme une andouille, en août 2007, je m’étais retrouvé sans aucun projet de vacances et sans personne avec qui partir. Crise d’angoisse et tout ça. Pourtant, je n’ai jamais eu des vacances aussi riches.

2 nuits en Bretagne. Une nuit à Tours pour revoir Gaël que je n’avais pas vu depuis 2002 (il avait passé un week-end chez moi, hips). Une nuit à Châteauroux…

Dans les blogs ou les réseaux sociaux, j’avais sympathisé avec un internaute de Toulouse. Tellement sympathisé qu’il m’était paru saugrenu de parler depuis 18 mois au quotidien avec un lascar sans le connaître.

Me voila donc à Toulouse pour une soirée avec ce blogueur qui n’habite plus Toulouse et s’appelle maintenant Monsieur Poireau. Un tour à Narbonne.

Deux nuits au Canton ! Le taulier est un ancien collègue qui tient maintenant un gite et des chambres d’hôtes à Saint Jean du Gard. C’est à deux pas de Florac, où j’avais passé « tant » de vacances et que j’avais ainsi pu revoir.

Sur un coup de tête, après être rentré à Bicêtre, j’étais parti chez une copine blogueuse, à Colmar, pour un dîner. J’avais pris Jim dans mes bagages. Nous avions prévu de visiter le coin mais, au Haut Koenigsbourg, il faisait tellement mauvais, nous avons décidé d’aller en Belgique avec une rapide visite de Strasbourg, un passage par l’Allemagne, le Luxembourg… Jim n’avait jamais été à l’étranger alors qu’il venait de Douais.

En 2008, j’avais passé une semaine à Loudéac. Je crois bien que ma mère avait eu un accident et qu’elle était bloquée à la maison ou l’hôpital. J’avais passé cette première semaine à m’occuper d’elle tout en me promenant « un peu partout » près de la mer, sur la côte nord comme la côte sud, en une semaine, j’ai probablement fait près de 1000 km… Après j’étais rentré à Bicêtre. C’était l’année des travaux à la Comète et nous avions eu une époque assez festive, avec Tonnégrande. Pour dire que je faisais quelque chose, j’avais passé trois jours en Normandie.

C’était une mauvaise période pour moi : changement de métier et de boite (c’était une bonne nouvelle mais ça génère un certain stress), changement de patron de bistro.

L’été s’était bien terminé par une très belle fête de blogueurs, à la Comète. Enfin, je crois que c’était cet été là.

En 2009, ayant raté mes vacances de l’année précédente, j’avais pris les choses en main, comme d’habitude : je n’avais rien préparé, à part le fait de m’inviter chez des gens croisés dans les réseaux sociaux.

Contrairement à d’habitude, j’étais parti une semaine avant la fin juillet. Je m’en suis rappelé récemment en lisant un truc sur le tour de France : une étape dont j’avais entendu le direct dans la voiture en longeant le Rhône… Une première nuit à Saint Etienne puis une soirée à Valence, chez Peuples, puis une visite chez FalconHill, quelques jours au Canton, d’autres chez Le Coucou… Et j’en oublie.

L’année suivante, j’avais à peu près la même chose, quelques jours au Canton, quelques autres chez Le Coucou, une nuit en Bourgogne chez les Castor.... et une soirée un peu arrosée à Tours.

En 2011, le Coucou est mort fin juillet, ça m’avait gâché les vacances. J’avais quand même été à Lyon, en Belgique, à Douais, à l’Université d’été du PS, …

Et après, je m’étonne d'être toujours aussi peu reposé après les vacances…

6 commentaires:

  1. Joli périple !
    Les petites routes autour de Tours, Blois, Chateauroux, Romorantin, Bourges ... C'est magnifique !
    Quand on pense que les coureurs du Tour de France font ça en vélo !
    Cela dit,le volant,ça muscle les bras et la pédale d'accélération, la cuisse droite !
    :D
    PS. J'ai créé un blog plus perso http://littleblindmice.wordpress.com/
    Si tu veux t'abonner et le mettre dans ta blogroll,tu pourras lire mes âneries et les copains aussi.
    Bz

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    1. Rappelle moi ça si j'oublie (ce qui risque fort d'arriver).

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  2. promis cette année on fait plus calme à Tours...

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  3. "...L’été s’était bien terminé par une très belle fête de blogueurs, à la Comète ! ..."
    Bon, c'est cette année que l'été se termine bien de nouveau avec une belle fête de blogueurs ? Hein ?
    :)

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