Deuxième soir de retour de la Défense à Bicetre, assis sur ces espèces de banquettes parallèlement au sens de la rame. Parti du bureau à 18h02. Arrivée sur le quai à 18h12. Un train part. Le suivant arrive. C'est le "terminus" (c'est quoi le contraire de terminus ? Le debutus ?). Je suis sûr d'avoir une place assise.
Ce matin, j'étais plus tôt qu'hier il n'y avait presque personne, contrairement à hier mais le trajet m'a semblé plus long. C'est pour ça que je note les heures précises dans ce billet. Chronométrer les trajets pour optimiser les horaires. Départ du train à 18h14.
Ce midi, en discutant avec les collègues, on se rendait compte qu'on avait les sensations, notamment en marchant entre la tour et le métro. L'impression d'être doublés par tout le monde, un tas de gens qui courent. Il est probable que dans quelques jours nous auront repris le rythme fou, aussi, et marcherons comme les autres.
Arrivée à "Charles de Gaulle-Étoile". Un tas de gens montés depuis le départ descendent. Je suppose qu'ils vont récupérer le RER A, pour la plupart.
Georges V. J'ai bossé dans le coin de 1996 à 2003.
Franklin-Roosevelt : le siège de ma boîte était là de 1987 à 1998. J'y ai bossé 6 mois en 1993.
J'ai fait tellement souvent ce trajet que je connais par cœur l'enchaînement des stations.
12 stations sur la une. 18 minutes, en théorie. Je devrais arriver à Palais Royal Musée du Louvre à 18h32. C'est le cas.
18h33. Sur le quai de la ligne 7. Un "train bleu" presque vide arrive. Le coup de bol. Une place assise sur les strapontins. Je devrais pourvoir la garder jusqu'à la place d'Italie.
Encore un enchaînement de 12 stations. 18 minutes en théorie. Arrivée à Bicetre à 19h52. 50 minutes de trajet, comme hier soir. Deux coups de bols consécutifs.
Dans la 7, les stations ne sont pas annoncés dans les hauts-parleurs du métro. Du coup, j'ignore totalement où je suis. Ce sont donc bien les annonces, dans la ligne 1, qui donnent ce sentiment d'affreuse routine, ce sentiment d'être en train de faire un compte à rebours.
Ah ! Jussieu ! J'ai reconnu une personne qui vient de rentrer dans la rame. Elle descendra à Bicetre. Un plein plus, je vais être rassuré de voir des têtes connues. C'est idiot.
Il est 52. Le train ralentit pour s'arrêter à Bicetre.
C'est mon trajet quand je viens au KdB depuis deux ans.
RépondreSupprimerÀ Palais Royal je prends le premier qui arrive car souvent il y a plus de places assises dans le Ivry ... puis je change pour une dernière station à Maison Blanche !
#mavie
:)
Je ne prends "le jaune" que si je suis assuré d'avoir une place assise longtemps.
SupprimerÇa me fait penser à une autre différence entre les longs trajets et les courts : pour les courts, on n'hésite pas à laisser passer un train quitte à perdre 5 ou dix minutes.