Je continue mon excursion à la Défense. Il faut que je parle de la cantine. Il n'y en a pas dans la tour où on est installés, on va donc chez les voisins d'en face : la tour Ariane. C'est une des plus "grosse" de la Défense. Il y a dix huit ascenseurs. Contre 8 pour la nôtre (je ne compte pas les monte-charges). Wikipédia dit qu'il y en a 6. Étrange.
Parallèlement, je note les étapes de mon retour en métro. Parti du bureau à 8h01. Arrivé au quai à 11. Train sans place assise. J'attends le suivant. Il arrive. Départ à 13. Ça me permet de mémoriser le temps de trajet moyen.
Dans les ascenseurs que l'ont connait habituellement, on entre dans la cabine puis on choisit l'étage. Là, il faut le choisir avant et le machin électronique nous dit quel ascenseur prendre parmi les 6 de la batterie. Ça permet d'optimiser les trajets. L'informatique est magique.
La cantine est troisième sous-sol. Elle est gigantesque. Je ne sais pas combien de personnes y déjeunent tous les jours. Je crois qu'il y a six caisses et six "stands" pour les plats du jour. J'ai compté 7 salles où l'on peut déjeuner, les plus grandes pouvant recevoir au moins deux cent personnes (une trentaine pour les plus petites). Disons qu'au moins cinq ou 600 personnes peuvent y manger en même temps.
En arrivant, on choisit le plat du jour sur des écrans lumineux. A chaque plat est associé un stand. Hier, j'avais choisi le Bourguignon mais je n'ai pas trouvé où il était servi. Du coup, je me suis rabattu où il y avait moins de file d'attente. J'ai compris en goûtant mon plat pourquoi il y avait peu de monde. La maisons n'est visiblement pas spécialistes des gnocchis au jambon. J'ai compris aussi pourquoi mon repas (entrée, plat, dessert) ne m'était revenu qu'à 4 euros.
Cela étant, vous savez ce qu'est une cantine. Après avoir tout pris, vous passez à la caisse. Dans la foule, sauf hasard extraordinaire, vous avez perdu vos collègues.
18h31: changement de métro. Pile poil dans les délais. 1 minute 30 par station. Chance. Un train bleu arrive. Pas de place assise. Départ à 18h33. Ça nous fait une arrivée à 18h51. Ça me laisse 18 minutes pour évacuer la cantine.
Vous quittez la caisse et vous devez retrouver vos collègues. Vous ne savez pas dans quelle salle ils sont... Et vous ne savez pas si vous êtes le premier ou pas. Lundi, j'ai fait le tour de toutes les salles en pendant être le dernier. J'étais premier. Ce midi, j'ai attendu tellement mon plat du jour que les collègues croyaient que j'étais perdu. Ils en ont envoyé un me chercher.
Lundi, à force de marcher avec mon plateau et le stress de la foule dans ce lieu, j'avais mal aux bras... (Des collègues aussi).
Hier, nous avons réussi à passer plus de temps à attendre les ascenseurs qu'à table...
S'il fallait donner une note, je donnerais la note maximum pour le plat principal et les desserts (les entrées sont limitées pour un zouave comme moi qui ne raffole pas des crudités). Je mettrais également une très bonne note pour l'organisation. Malgré la panique du premier jour, on finit par pouvoir boucler le repas en moins de 30 minutes (descente au -3, choix des plats, déjeuner et sortie de la tour (compris). Certains diront que ce n'est pas assez mais oublient que j'ai des blogs à lire !
Le gros défaut : le Telephone ne passe pas.
19h46. Place d'Italie. On est dans les temps mais je n'ai plus rien à dire sur la cantine.
Un collègue me faisait remarquer que les couverts sont aimantés. Je lui ai répondu au pif que c'était pour les sortir automatiquement de la plonge.
L'autre défaut est qu'il y a trop de monde pour que le personnel puisse reconnaître les clients contrairement à toutes les cantines où j'ai eu mes habitudes. Du coup, il n'y a pas de bonne humeur...
18h50. Le métro ralentit. On aura gagné une minute par rapport à mes précédents chronométrages.
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